terça-feira, 31 de julho de 2012

Falando de Amor


Falando de Amor

Se eu pudesse por um dia
Esse amor, essa alegria
Eu te juro, te daria
Se pudesse esse amor todo dia
Chega perto, vem sem medo
Chega mais meu coração
Vem ouvir esse segredo
Escondido num choro canção
Se soubesses como eu gosto
Do teu cheiro, teu jeito de flor
Não negavas um beijinho
A quem anda perdido de amor
Chora flauta, chora pinho
Choro eu o teu cantor
Chora manso, bem baixinho
Nesse choro falando de amor

Quando passas, tão bonita
Nessa rua banhada de sol
Minha alma segue aflita
E eu me esqueço até do futebol
Vem depressa, vem sem medo
Foi pra ti meu coração
Que eu guardei esse segredo
Escondido num choro canção
Lá no fundo do meu coração

António Carlos Jobim , (1927-1996)





Montreal Jazz Festival, 1986

Antonio Carlos Jobim - vocals & piano,
Jacques Morelenbaum - violoncelo,
Paulo Jobim - guitar,
Danilo Caymmi vocals & flute,
Sebastião Neto - bass,
Paulo Braga - drumms,
Ana & Elizabeth Jobim, Simone Caymmi, Maúcha Adnet, Paula Morelenbaum - vocals.

segunda-feira, 30 de julho de 2012

Um anfíbio


De jornalista para jornalistas
“É história antiga. Ainda não tiveste tempo de ver, mas os jornalistas são parentes directos de comadres de soalheiro. Andam aos abraços, e isso significa pouco. Descompõem-se, e isso não significa muito. É uma raça especial, cruzada, às vezes híbrida. É um bicho da terra e bicho da água, um anfíbio.”
José Saramago, in “A Noite” Lisboa: Caminho.

domingo, 29 de julho de 2012

Ao Domingo Há Música


Surpreendidos, arrebatados, emocionados são estados que nos transcendem e nos libertam e que nem sempre acontecem. Quando os sentimos através da música, a harmonia eufónica pode transformar o que há de superficial e de vulgar num profundo e etéreo apaziguamento.
Num Verão de muita instabilidade , escutar dois talentosos músicos interpretando uma excelente melodia é um magnífico leitmotiv para um grande e benéfico dia.
As teclas e a voz de Sarah Mclachlan com as cordas de Carlos Santana em " Angel", num espectáculo ao vivo.

sábado, 28 de julho de 2012

Liberdade universal


” O pensamento e a acção dos séculos XIX e XX são regidos por uma Ideia (...). Esta ideia é a de emancipação. A sua argumentação é, de facto, diferente conforme aquilo a que se chamam as grandes filosofias da história, as grandes narrativas nas quais se tenta ordenar a enorme quantidade de acontecimentos: narrativa cristã da redenção do pecado adâmico pelo amor, narrativa aufklärung da emancipação da ignorância e da servidão pelo conhecimento e o igualitarismo, narrativa especulativa da realização da Ideia universal pela dialéctica do concreto, narrativa marxista da emancipação da exploração e da alienação pela socialização do trabalho, narrativa capitalista da emancipação da pobreza pelo desenvolvimento tecno-industrial. Há entre estas narrativas matéria para litígio e mesmo para diferendo. Mas todos situam os dados que os acontecimentos trazem no curso de uma história cujo termo, mesmo permanecendo inatingível, se chama liberdade universal, absolvição da humanidade inteira.»
Jean-François Lyotard, in “O Pós-Moderno Explicado às Crianças”, Ed. Dom Quixote

sexta-feira, 27 de julho de 2012

Nannerl , a irmã prodígio de Mozart


Tout l'été, L'Express revient sur ceux qui sont restés aux portes de la gloire. Nannerl Mozart, la soeur du divin compositeur était aussi excellente musicienne. Partageant un temps la gloire de son frère, elle fut surtout une mère au foyer, un peu jalouse.
Nannerl Mozart, l'autre prodige de la famille
En quelques mois, au mitan du XVIIIe siècle, l'Europe entière est devenue folle de deux enfants musiciens. Fille et fils de Leopold Mozart, le plus grand pédagogue musical d'alors, Maria Anna, dite "Nannerl", et Wolfgang Amadeus électrisent leurs auditeurs par leur virtuosité. Lors de leur première tournée elle a 11 ans, lui 6 ans, et pendant plusieurs années, de cours princières en concerts privés, de Munich à Paris, en passant par Londres ou Vienne, ils épatent la galerie. A leur propos sont rapportés divers tours proches de la prestidigitation : ils seraient capables de jouer du clavecin les yeux fermés, avec un seul doigt ou sur un clavier recouvert d'un drap, puis d'enchaîner au violon ou à l'orgue. Partout, on vante leur charme et leur talent.
BIO Express
1751 Naissance à Salzbourg (Autriche).
1759 Premières leçons de clavecin.
1762-1766 Tournée de concerts en Europe.
1783 Dernière rencontre avec Wolfgang.
1825 Meurt à Salzbourg.
Le très jeune Wolfgang est le plus en vue, mais Nannerl partage toujours l'estrade avec son frère. Elle l'accompagne au clavecin ou chante à son côté, comme l'atteste un tableau de Carmontelle la montrant, partition à la main, près de Wolfgang et de Leopold. Cette image illustre sa grande beauté et son assurance. Pourtant, c'est bien son frère, et lui seul, que le père met en avant. Le seul, également, qu'il incite à composer.
Décision aveugle d'un homme conditionné par les a priori misogynes de son temps ? Absence de talent chez cette jeune fille convaincue de l'immense génie de son frère ? Ces questions n'ont évidemment pas de réponses simples, même si un film, Nannerl, la soeur de Mozart (2010), de René Féret, a tenté de dresser le portrait d'une artiste brimée. Cette hypothèse séduisante n'est cependant pas étayée par les faits : aucune oeuvre importante signée de la soeur de Mozart n'est parvenue jusqu'à nous. En fait, la réalité est assez prosaïque. 


Nannerl, la Soeur de Mozart - Bande annonce FR por _Caprice_

Nannerl connaît un curieux destin : d'abord proche de son frère, partageant avec lui les fruits qu'il recueille dans les cours d'Europe, vivant ensuite dans son ombre, puis sous la coupe de son père, avant de finir sa vie assez tristement. Ses premières années sont baignées de musique. Son père vient de publier son Essai d'une méthode approfondie du violon, traduit et utilisé dans toute l'Europe. Compositeur modeste à la cour de Salzbourg, il reporte son ambition sur ses deux enfants. "Dieu [leur] a donné de tels talents que je serais contraint, même si ce n'était mon devoir paternel, de tout sacrifier à leur bonne éducation. Chaque instant perdu l'est à jamais", écrit-t-il.
A 18 ans, Nannerl est une excellente instrumentiste
A 8 ans, Nannerl prend ses premières leçons de clavecin, données par son père. Ces cours intéressent au plus haut point le petit Wolfgang. Perspicace, Leopold repère très rapidement les dons de son fils. A 5 ans, Wolfgang écrit ses premières compositions, que son père, admiratif, note dans le cahier d'exercices de Nannerl. Leopold lance alors ses enfants dans le monde. De 1762 à 1766, ils partent en tournée à travers l'Europe.
Les enfants grandissent. A 18 ans, Nannerl est une excellente instrumentiste. Wolfgang, lui, s'impose peu à peu comme compositeur et part en Italie avec son père afin de parfaire son art. La soeur, elle, reste à Salzbourg. Durant cette première séparation, les relations épistolaires entre les deux adolescents demeurent chaleureuses. Aux lettres qu'envoie son père Wolfgang ajoute fréquemment un post-scriptum très affectueux à son attention. A sa "soeur chérie", il envoie régulièrement des "baisers grassouillets" ! Mais le triomphe de W. A. met un terme à la carrière publique de Nannerl. Elle marche désormais dans les pas de Leopold et donne ses premiers cours de piano, apportant ainsi l'argent au foyer Mozart. Son journal nous renseigne d'ailleurs sur le peu de chose que l'on sait de la vie quotidienne de la famille à cette époque, où s'enchaînent messes, concerts, promenades, visites à de nobles familles ou voyages
En février 1778, apprenant que Wolfgang a rencontré Aloysia Weber à Mannheim et qu'il veut partir avec elle pour l'Italie, Nannerl pleure pendant deux jours. Peut-être jalouse du bonheur de son frère, plus sûrement frustrée de l'indépendance qu'il commence à prendre et qu'elle-même ne connaîtra jamais. En janvier 1781, Nannerl connaît encore quelques joies grâce à son frère, notamment lors d'un voyage à Munich pour la création de l'opéra Idoménée, qui lui permet de s'échapper de Salzbourg pour quelques semaines de carnaval. Mais Wolfgang s'installe finalement à Vienne, et Nannerl commence à prendre ses distances avec lui.
Pourtant, Wolfgang plaide en sa faveur alors qu'elle projette d'épouser Franz Armand d'Ippold, capitaine des armées impériales : lorsque leur père s'oppose à cette union, il écrit à sa soeur de venir le rejoindre à Vienne avec son beau militaire afin d'y vivre sereinement leur amour. Mais Nannerl se résigne. Le dernier séjour de Wolfgang à Salzbourg, en 1783, est marqué par l'indifférence de sa soeur à son égard. Ils ne se reverront plus. Ils continuent à s'écrire (voir l'encadré), elle reçoit régulièrement de nouvelles partitions de son frère, elle les joue, mais le coeur n'y est plus.
Dès lors, la fille se rapproche un peu plus du père, qui, lui aussi, voit s'éloigner son "Wolfgangus". Comme le note Jérôme Bastianelli dans Tout Mozart. Encyclopédie de A à Z (Bouquins, Robert Laffont), "l'incompréhension était devenue presque aussi importante que la complicité musicale des débuts".
Nannerl ne possède sans doute pas le génie de son frère, mais, au moins, la sagesse de son mode de vie et la respectabilité d'un "bon" mariage allaient-elles apporter quelque réconfort au vieux Leopold. En 1784, elle devient baronne en épousant le gouverneur Johann Baptist von Berchtold zu Sonnenburg. Contrairement à son frère, toujours en manque d'argent, elle est désormais à l'abri du besoin. Elle s'installe dans la maison natale de sa mère, à Sankt-Gilgen, se consacre à sa famille, délaissant pour toujours ses ambitions de musicienne.
Belle-mère de cinq enfants et mère de trois autres petits
Sans doute autant par choix que par nécessité. En se mariant, elle devient en effet belle-mère de cinq enfants nés des deux premiers mariages de son époux, avec qui elle a trois autres petits, dont Leopold Alois Pantaleon, qui passera ses deux premières années à Salzbourg, en pension chez son grand-père.
Après la disparition de son père, en 1787, elle continue à donner à sa progéniture des cours de musique. Mais, nouveau coup du sort, contrairement à l'un des fils de Wolfgang, ses enfants ne feront pas carrière dans la musique.
L'un des premiers biographes de son frère retrouve la trace de Nannerl en 1792, un an après la mort du "Divin", et lui envoie un questionnaire. Elle le renseigne avec précision sur leurs années de jeunesse, les tournées et les exploits en commun, mais ne dit rien d'autre de Wolfgang. Comme si, en dehors de sa petite gloire à elle, il n'avait plus existé. Elle en profite aussi pour lancer des piques à sa belle-soeur Constance, en qui elle voyait une fille "mal assortie à lui", cause d'un "grand désordre ménager". A la mort de son mari, en 1801, Nannerl retourne à Salzbourg, où, devenue aveugle, elle s'éteint le 29 octobre 1825, emportant avec elle ses derniers rêves de musique.
La dernière lettre de Mozart à sa soeur
Dans la dernière missive de Wolfang à Nannerl qui soit parvenue jusqu'à nous, il tente de se réconcilier avec elle. Et lui demande un service...
"Soeur chérie !
"Tu aurais raison d'être fâché contre moi ! - Mais le seras-tu encore lorsque la diligence t'aura apporté mes dernières compositions pour piano ? - Oh non ! - Cela remettra, j'espère, les choses en place.
"Comme tu seras convaincue que je souhaite vraiment chaque jour toutes sortes de choses agréables pour toi, tu me pardonneras d'arriver un peu en retard avec mes voeux de bonne fête. [...] Ma chère soeur ! Tu ne peux pas douter que j'aie fort à faire - et tu sais fort bien que je suis quelque peu paresseux pour écrire des lettres - tu ne m'en voudras donc pas si je t'écris rarement. [...]
"Je dois maintenant te demander quelque chose : j'aimerais que Haydn (1) me prête pour quelque temps les partitions de ses deux messes en tutti et les graduels qu'il a composés [...]. Invite-le à venir te voir et joue- lui mes nouvelles compositions - le trio et le quatuor ne lui déplairont pas. Adieu, soeur chérie ! - dès que j'aurai rassemblé de nouvelles musiques, je te les enverrai - je suis à jamais ton frère sincère, W. A. Mozart"
(1) Il s'agit de Michael Haydn, un des frères de Joseph. Extrait de Mozart. Correspondance complète. ed. de Geneviève Geffray, Flammarion, 2011. Par Bertrand Dermoncourt (L'Express), publié le 26/07/2012 à 14:30

quinta-feira, 26 de julho de 2012

Literatura e cinema



Tango, política e uma paixão perigosa no novo romance de Pérez-Reverte
El Tango de la Guardia Vieja vai sair em Novembro e os jornais espanhóis já estão a levantar o véu sobre o que promete ser um dos acontecimentos editoriais da rentrée.
Com 20 romances publicados, se incluirmos a série centrada no capitão Alatriste, e livros traduzidos em 40 línguas, vários deles já adaptados ao cinema, Arturo Pérez-Reverte é um caso de sucesso comercial quase sem paralelo na ficção espanhola de hoje. O seu próximo romance, El Tango de la Guardia Vieja (Guardia Vieja é a designação habitualmente dada à primeira geração do tango argentino), vai sair em Novembro e os jornais espanhóis já estão a levantar o véu sobre alguns detalhes do que promete ser um dos acontecimentos editoriais da rentrée. O próprio autor tem ajudado à promoção, alimentando uma página na Internet (http://novelaenconstruccion.com) na qual vai dando conta aos seus leitores do andamento do livro. Permite-lhes que espreitem a oficina do escritor, mas diz apenas o suficiente para ir espicaçando a curiosidade: vai adiantando que o enredo se inicia em 1928, quando dois compositores famosos fazem uma aposta: "Um deles chama-se Maurice Ravel e irá compor um bolero. O outro, Armando de Troeye (autor do famoso Pasodoble para Don Quijote), um tango". O autor da peça mais notável terá direito a um jantar pago pelo derrotado. De Troeye, conta ainda Pérez-Reverte, viaja para Buenos Aires em busca de um ambiente propício para compor o seu tango, e leva consigo a mulher, Mecha Inzunza. A bordo do navio que o leva a Argentina, o casal conhece um bailarino de tango, Max, que irá manter com Mecha, ao longo de quatro décadas, uma relação intermitente. Max, acrescenta o seu criador, tem "habilidades inquietantes" e é "mais perigoso do que parece". 
Percebe-se, pelas indicações que o autor vem dando na Internet, que se trata de um romance em três andamentos, correspondentes a outros tantos encontros entre os dois protagonistas. Depois de Buenos Aires, Max e Mecha reencontram-se em 1937 na Riviera francesa, envolvendo-se num assunto de espionagem relativo à Guerra Civil Espanhola. E voltam a ver-se 30 anos depois, em 1966, no Sul de Itália. Tal como noutros romances, Pérez-Reverte, que foi um prestigiado repórter de guerra antes de se dedicar à ficção, cruza a história dos seus protagonistas com a história política, abarcando, neste caso, algumas das grandes convulsões do século XX, incluindo a guerra de Espanha, as duas guerras mundiais e o Vietname. 
A técnica do escritor passa, geralmente, por investigar a fundo um assunto ou uma época - as guerras napoleónicas, o restauro de arte, a esgrima ou a ficção de Alexandre Dumas são exemplos de temas centrais nos seus primeiros livros. Desta vez parece ter-se interessado pelo tango. Na página da Internet dedicada a este livro, inclui, além de detalhes sobre o enredo ou reflexões sobre o ofício, algumas imagens que o ajudarão a visualizar as cenas que irá descrever, como uma fotografia do Hotel Negresco, em Nice, onde Mecha se hospeda, outra do Palace Hotel de Buenos Aires nos anos 20, ou ainda uma capa da revista Blanco y Negro que mostra um cavalheiro a ajudar uma senhora a tirar um casaco de peles branco, sob o olhar de uma criada fardada. "Podiam ser o compositor Armando de Troeye e sua esposa, Mecha Inzunza, em 1928, a poucos dias de embarcarem no transatlântico Cap Polonio", comenta Pérez-Reverte.“Por Luís Miguel Queirós,  in Ípsilon, 18/07/2012


os poetas

Alice Macedo Campos - Ana Hatherly - Ana Paula Inácio - Ana Salomé - António Gregório - Bénédicte Houart - Bruno Béu - Casimiro de Brito - Catarina Nunes de Almeida - Cláudia Lucas Chéu - Duarte Braga - Filipa Leal - Hugo Milhanas Machado - Inês Fonseca Santos - Inês Ramos - Joana Jacinto - Joana Serrado - João Barrento - João Bosco da Silva - João Camilo - Joaquim Cardoso Dias - Jorge Telles de Menezes - Jorge Vicente - Leila Andrade - Maria do Sameiro Barroso - Maria Sousa - Nicolau Santos - Nuno Brito - Pablo Javier Pérez López - Pedro S. Martins - Raquel Nobre Guerra - Ricardo Tiago - Rodrigo Miragaia - Romério Rómulo - Rui Almeida - Sylvia Beirute - Tiago Néné - Victor Oliveira Mateus
"E se os poetas fossem chamados a cinzelar os últimos três poemas antes de morrerem? Ao desafio da nova editora Hariemuj responderam 38 vozes que redigem, preto no branco, a sua conjura contra a morte. Juntando-se à plêiade dos conjurados, João Mota, que assina o grafismo de Meditações Sobre o Fim, esparge níveos lírios sobre a noite escura. O resultado é uma obra caudalosa, de águas profundas pejadas de ecos, a evidenciar que a palavra, no seu movimento perpétuo, é uma forma de enganar a morte pela sua emenda, a desafiar-nos para os versos de Herberto Hélder: «Vejo que a morte é como romper uma palavra e passar // — a morte é passar, como rompendo uma palavra, / através da porta, / para uma nova palavra.»
A Antologia aloja desde autores nunca antes editados a autores com vasta obra publicada, vários níveis de qualidade literária, diferentes sentidos estéticos, diversidade que confere unidade à obra; é, aliás, em busca dessa unidade que segue este meu texto.
Talvez por observar a conspiração de vozes, a editora e poeta Maria Quintans refere, na abertura, que os poetas «fazem passeios pelo futuro». Com efeito, em Meditações Sobre o Fim versa-se o futuro, casa que a palavra quer habitar. Certamente por isto, e porque «as ideias do futuro estimulam-nos a vivificação, por isso todo o pressentimento é alegre», na formulação de Novalis, é raro encontrarmos o pungente e são banidos o macabro e o mórbido. Corre amor e morte na «tinta violeta» dos poemas de João Barrento, onde o eu poético, preparando-se para partir, se assume «sem nome / nem origem / no branco de lírio / da orgia / da despedida»; Casimiro de Brito menciona «a bagagem delicada que já se prepara / para outro salto — // a morte não existe.»; Pablo Xavier Pérez Lopes dá-nos um «Epitáfio Provisório», um epitáfio que é uma epígrafe, inscrição altaneira, estimulante e rebelde: «Aqui jaz um poeta esquecido / escrevia como quem ama a morte»; Ricardo Tiago nomeia a morte como invenção: «quando me cruzar com a morte / vou saber inventar-lhe um poema /… / e dizer todos os começos / que não soube explicar»; por sua vez, Joaquim Cardoso Dias acende a luz no «Quarto escuro»: «Tento acender outras imagens devoradas pelo tempo / E sei que é por tua causa / que esta noite existe e se repete / a vida inteira»; também sabendo que a missão do poeta é encontrar o que está escondido, iluminar os esconsos da alma, surgem, inundadas de ecos, as mãos azuis do poema de Bruno Béu: «a mão manifesta: / quando manifesta, esconde. / … / vinha pelo vitral, / o azul nas mãos / … / e lá atrás / do som, do êxtase, vitral, da simetria / escondido, só um mesmo movimento / de um homem pequeno no fole.».
Na peugada da luz, surgem meditações sobre a efemeridade dos seres e das coisas, e nomeiam-se símbolos da corrosão: João Camilo especula sobre a passagem do tempo, «O carro funerário do tempo», o «comboio que pára em estações da memória», grita que «Não renunciamos à lucidez» e pergunta: «Quem, se pudesse, teria / preferido não viver? Quem, se pudesse?»; Duarte Braga aborda «os selos» do corpo rápido: a velhice, a doença, a morte; João Bosco da Silva ateia, à maneira de Pessoa, um “ensaio sobre o cansaço e a asfixia”, enquanto que Leila Andrade refere que «o grifo do tempo é inevitável».
(...)A editora Hariemuj — palavra árabe, invertida, que significa alegria — traz-nos em meditações sobre a morte o júbilo da palavra, o primeiro grande argumento para lhe desejarmos uma longa vida. "por Teresa Sá Couto, in "Orgia Literária "
Meditações Sobre o Fim – Os Últimos Poemas
Vários Autores
Hariemuj
2012
Nota: este texto serviu de base à Apresentação Pública desta obra, no dia 22 de Junho de 2012, na Casa Fernando Pessoa.

ELENA, premiado em Cannes, estreia-se a 26 de Julho
O novo filme do realizador russo Andrey Zvyagintsev, que conquistou o Prémio Especial do Júri na secção Un Certain Regard do Festival de Cannes, vai estrear-se em exclusivo no Cinema Medeia King, em Lisboa.

Sinopse:
Elena e Vladimir conheceram-se tardiamente na vida mas, apesar dos passados bem distintos, formam um casal sólido. Enquanto Vladimir é abastado e frio. Elena provém de um meio modesto e é uma esposa dócil.

O filho de Elena está desempregado e, incapaz de sustentar a sua própria família, pede-lhe constantemente dinheiro. A filha de Vladimir, uma jovem despreocupada, tem uma relação distante com o pai.

Um dia Vladimir sofre um ataque cardíaco e fica internado no hospital, onde se apercebe de que tem pouco tempo de vida. Um breve mas terno encontro com a filha leva-o a tomar uma importante decisão: ela será a única herdeira da sua fortuna. De volta a casa, anuncia a decisão a Elena, destruindo as suas esperanças de ajudar o filho.

A dona-de-casa tímida e submissa trata de conceber um plano para conseguir proporcionar ao filho e aos netos uma oportunidade na vida.

Festivais e Prémios:
Un Certain Regard - Prémio Especial do Júri – Cannes Film Festival 2011

Selecção Oficial - Toronto International Film Festival 2011 

Selecção Oficial - Sundance Film Festival 2012

Actores:
Andrey Smirnov - Vladimir 

Nadezhda Markina - Elena 

Elena Lyadova - Katerina 

Alexey Rozin - Sergey 
Evgenia Konushkina - Tatyana
Igor Ogurtsov - Sasha 
Vasiliy Michkiv - Advogado 
Alexey Maslodudov - Vitek

Ficha Técnica:
Realização - Andrei Zvyaguintsev 

Argumento - Oleg Negin / Andrei Zvyaguintsev

Director de Fotografia - Mikhail Krichman

Direcção de Arte - Andrey Ponkratov / Maxim Korsakov
Som - Andrey Dergachev / Stas Krechkov
Título Original / Internacional: ELENA

Ano de Produção: 2011

Género: Longa-metragem

Duração : 109´
Data de estreia em Portugal : 26-07-2012

quarta-feira, 25 de julho de 2012

Mãe


Mãe!
Vem ouvir a minha cabeça a contar histórias ricas que ainda não viajei.
Traze tinta encarnada para escrever estas coisas! Tinta cor de sangue, sangue! verdadeiro, encarnado!
Mãe! passa a tua mão pela minha cabeça!
Eu ainda não fiz viagens e a minha cabeça não se lembra senão de viagens!

Quando voltar é para subir os degraus da tua casa, um por um. Eu vou aprender de cor os degraus da nossa casa. Depois venho sentar-me a teu lado. Tu a coseres e eu a contar-te as minhas viagens, aquelas que eu viajei, tão parecidas com as que não viajei, escritas ambas com as mesmas palavras.

Mãe! ata as tuas mãos às minhas e dá um nó-cego muito apertado! Eu quero ser qualquer coisa da nossa casa. Como a mesa. Eu também quero ter um feitio, um feitio que sirva exactamente para a nossa casa, como a mesa.

Mãe! passa a tua mão pela minha cabeça!
Quando passas a tua mão pela minha cabeça é tudo tão verdade!

Almada Negreiros, in " A Invenção do Dia Claro", 1921, Ed. Assírio&Alvim

Celebrar Fernando Pessoa


Os Mensageiros é a primeira antologia poética e musical - em formato Livro CD - que homenageia um dos maiores poetas  da poesia portuguesa e universal, Fernando Pessoa. Vários artistas cantam ou declamam a poesia pessoana e a dos seus heterónimos. Luis Filipe Sarmento é o autor deste projecto.
A voz de Dulce Pontes integra essa antologia, cantando o poema " Às vezes , em sonho triste" que foi musicado por Beto Betuk.



Às vezes, em sonho triste

Às vezes, em sonho triste
Nos meus desejos existe
Longinquamente um país
Onde ser feliz consiste
Apenas em ser feliz.


Vive-se como se nasce
Sem o querer nem saber.
Nessa ilusão de viver
O tempo morre e renasce
Sem que o sintamos correr.


O sentir e o desejar
São banidos dessa terra.
O amor não é amor
Nesse país por onde erra
Meu longínquo divagar.


Nem se sonha nem se vive:
É uma infância sem fim.
Parece que se revive
Tão suave é viver assim
Nesse impossível jardim.
                 Fernando Pessoa

terça-feira, 24 de julho de 2012

Ler Filosofia


A Filosofia em seu bolso
por Umberto Eco
"Vai ver que é porque as pessoas já não aguentam a TV-lixo, vai ver é porque no mundo acontece tanta coisa horrível que sentimos necessidade de alguns momentos de reflexão serena. Mas o facto é que se estão multiplicando os lugares e as oportunidades em que se torna a propor a filosofia ao grande público. Precisamente aquela filosofia do secundário, talvez num café em que as pessoas se reúnem aos Domingos, como em Paris, ou por meio de vulgarizações de fácil leitura, às vezes fazendo acorrer um público inacreditavelmente amplo a salas onde filósofos profissionais discutem. Em tudo isso há um pouco de modismo e de simplificação mediática, claro, mas o sintoma não deve ser subestimado. Por isso me ocorre fazer algumas propostas para os não-especialistas, e também para aqueles que não estudaram filosofia no secundário ou que foram ouvir as palestras de supostos filósofos e não entenderam nada. A todos eles, aconselho o caminho mais simples: ler o que escreveram os verdadeiros filósofos. Nem sempre a filosofia tem de parecer fácil, às vezes precisa ser difícil, mas não está escrito em lugar nenhum que é necessário falar difícil para filosofar. Na filosofia, a dificuldade da linguagem não é sinal nem de qualidade nem de perversidade, não raro depende do problema que está sendo abordado. Há obras-primas filosóficas que modificaram nosso modo de ser e de pensar e que são fatalmente difíceis, razão pela qual não convidarei ninguém que não seja especializado a ler Metafísica ou o Órganon de Aristóteles, a Crítica da razão pura, de Kant, ou aquele livro sublime, mas impraticável que é Ética, de Spinoza. Mas há também filósofos que souberam falar de modo acessível, e frequentemente são os mesmos que em outras obras falaram de modo inacessível. Por isso aconselho alguns livrinhos nos quais se vê como é possível filosofar sem usar muitos termos técnicos. Comecemos por Platão. Gostaria de propor o “Críton”, com o qual aprendemos como e por que um cidadão não tem de escapar da observância às leis e, passando para Aristóteles, a “Poética”. Esqueçam que ela trata da tragédia clássica. Leiam-na como se nos descrevesse como se faz um romance policial ou um filme de bangue-bangue. Pois o  homem já tinha entendido tudo aquilo que, mais de 2 mil anos depois, Hitchcock ou John Ford acabariam por compreender. Depois leiam o “De Magistro”, de Santo Agostinho. Livrinho genial por sua simplicidade e agudeza.Mesmo sendo eu um cultor da Idade Média, acho difícil aconselhar um texto da grande era escolástica, porque poucas páginas, lidas fora de seu contexto sistemático, podem desencaminhar. Saltemos o fosso, o estritamente filosófico, e orientemos nosso leitor para o epistolário (o amoroso, é claro) de Abelardo e Heloísa. Não esperem muito sexo, mas vale a pena. Para o Renascimento, tentemos a “Oração “sobre a dignidade do homem, de Pico della Mirandola. Em seguida (mas só para antologia, e quantas há!), algumas passagens dos “Ensaios”, de Montaigne. São benéficos mesmo em doses homeopáticas. Logo depois, o “Discurso” sobre o método, de Descartes, exemplar em sua clareza, seguido de uma antologia dos pensamentos de Pascal. E, por fim, um filósofo que escrevia como se estivesse conversando com os amigos, depois do jantar: culto e sensato, o John Locke do Ensaio sobre o intelecto humano. A obra toda é longa, mas sugeriria que nos limitássemos ao terceiro livro, aquele dedicado ao uso que fazemos das palavras. Como no caso de Aristóteles, leiam-no como se Locke nos falasse dos discursos de hoje, comparem suas observações com as primeiras páginas dos jornais e com os debates televisivos de nossos dias. No tocante ao Iluminismo, eu ficaria por enquanto com o “Cândido”, de Voltaire; afinal, trata-se de um romancezinho, e muito agradável. O século XIX é um bicho feio, são livrões difíceis, mas só nós, os italianos, não consideramos o “Zibaldone”, de Leopardi, uma obra de alta filosofia. Também aí procedamos por saltos antológicos, uma página ou duas à noite, antes de adormecer. Ou, então, lá vai uma proposta provocatória: já que Kant é, por definição, demasiado exigente, podemos flagrá-lo quando, para complementar o salário, dava aulas aos estudantes sobre temas que não eram da sua especialidade, e se mostrava divertido, bizarro, capaz de contar anedotas e expressar opiniões até paradoxais: ou seja, vamos ler suas lições de antropologia.E depois? Depois, o Ecco! terminou, e deixo para lá os contemporâneos. A não ser que desejem, saltitando aqui e acolá, bebericar algumas das observações de Wittgenstein em (não se deixem assustar pelo título) Pesquisas filosóficas. De vez em quando dirão que era louco. Era louco, sim. Mas que louco!"
Umberto Eco em artigo publicado em “ EntreLivros”, 2005

domingo, 22 de julho de 2012

Ao Domingo Há Música


"Eu preciso respirar, eu preciso descobrir", palavras banais que se repetem e se esvaziam de sentido quando são ditas num dia seco de emoção. Erguem-se, sustêm -se e arrebatam no momento em que os sons as incorporam e as vozes lhes dão forma. Por mais vulgares  que sejam, por mais repetidas que tenham sido, a música eleva-as  e as canções renovam-se sempre que o coração o pede. 
Assim acontece com o longevo sucesso de Paulo Massadas e Michael Sullivan, "  Um dia de Domingo", interpretado por  Gal Costa e Tim Maia.


sábado, 21 de julho de 2012

Fernando Campos




Novo romance e reedição de A Casa do Pó
Fernando Campos: O filme da História
Foi há duas décadas e meia que surgiu no panorama literário português e desde então nunca mais parou. Autor de várias ficções, lança agora Ravengar, a recriação de um filme que marcou a sua infância. Mesmo sem nunca o ter visto. Como nos romances históricos, na falta de factos ou de documentos, Fernando Campos, 88 anos, abre a porta à imaginação. O JL visitou o escritor na sua casa, em Lisboa, a propósito deste novo livro e da edição comemorativa da história que mudou a história da sua vida: A Casa do Pó
"Todos os livros começam em branco", garante Fernando Campos, recorrendo à sua experiência de uma dúzia de romances históricos escritos ao correr dos últimos 25 anos. Mas este que agora lança na sua nova editora, a Alfaguara, que está a relançar a sua obra, tem uma história prévia. Na primordial página em branco desta ficção, havia os traços bem vincados que nunca conseguiu, nem quis apagar da sua memória. É por isso que gosta de apresentar Ravengar - assim se chama o livro - como um "divertimento" e uma "saudade". Muito antes de Fernando Campos nascer, a sua mãe imigrou para o Brasil, com os pais. Procuravam uma nova vida, as oportunidades escasseavam em Portugal, no início do século XX. Foi uma aventura marcante, recordada em muitos serões e que até inspirou um livro seu. Ainda criança, ao ouvir aqueles episódios, a atenção de Fernando Campos concentrava-se num tal cavalheiro misterioso, apenas conhecido pelo seu primeiro nome, Sir Ravengar, e que protegia uma bela donzela das "garras do seu marido". Tratava-se da personagem principal de um filme que a sua mãe e a tia tinham visto no Rio de Janeiro, mas não só. Também o leram. É que todos os dias, no jornal A Noite, o argumento do filme mudo era publicado num folhetim que durou semanas. E todos os dias, as duas irmãs recortavam o jornal, viviam a história, sofriam com a protagonista. No fim, encadernaram os fascículos e guardaram um lugar especial para eles na estante da sala. De onde agora os retirou. "A história estava muito mal contada", brinca Fernando Campos. O estilo era pesado, com muitas repetições, imagens forçadas. Se não tivesse o peso de uma memória de infância, provavelmente nunca lhe prestaria atenção. "Quis dar-lhe um toque pessoal", garante. Acrescentou-lhe um pórtico a abrir, simulando uma sequência antes do genérico, e criou de raiz um primeiro capítulo para dar espessura às personagens. Depois, seguiu as tramas da narrativa, típicas do cinema mudo, que mantinham o coração dos primeiros espectadores em constante espanto. Ainda tentou obter mais dados sobre o filme, realizado por Louis Gasnier, um mestre da aurora da sétima arte. As informações, porém, não podiam ser mais misteriosas. Tão misteriosas como o Sir Ravengar, símbolo das artes mágicas e das artimanhas, da elegância e do amor eterno. Perante as vicissitudes do destino, tão cruel e engenhoso neste tipo de narrativas visuais, ele mantém a dignidade do cavalheiro que sempre foi, evidenciando a ganância dos que rodeiam a sua amada Jessie. "Folhetim mal escrito o de A Noite, com a linguagem de lugares-comuns convencional da época, cheio de incríveis e inverosímeis lances, e personagens quase vazias de alma, tem no entanto o condão de nos prender do princípio ao fim, como prendeu e fez correr multidões aos cinemas do mundo", lembra Fernando Campos. "Resolvi reescrevê-lo e, de certo modo, reconstruí-lo, conservando no entanto a trama, mas não avançando, como faz o folhetim, o que só no fim se deve saber, e pondo, hors texte, na boca das duas meninas, alguns comentários jocosos aos exageros do enredo, às repetições de situações, aos milagrosos aparecimentos em cena dos adereços necessários para provocar perigos e, no último segundo, salvar os nossos heróis". Nas páginas deste livro, reencontramos a mãe e a tia de Fernando Campos. Uma homenagem. O tempo reencontrado.
Da casa saiu um escritor
Ravengar é também uma homenagem ao cinema, uma grande paixão. Na sala da sua casa, no bairro do Arco do Cego, em Lisboa, as caixas de DVD rivalizam em número com os livros nas estantes. E à medida que percorre um século de cinema com a ponta do dedo, destacando clássicos e contemporâneos, outras obras sobressaem. São pinturas e esculturas, com paisagens de Azeitão ou motivos religiosos e mitológicos, retratos de família ou evocações das quatro estações. Além de escritor consagrado, Fernando Campos é homem de muitos talentos. Sente-se tão à vontade com a pena como com o pincel, domina o escopro como o Grego Antigo e o Latim, as suas áreas de formação, que lecionou numa longa carreira no Ensino Secundário, juntamente com a disciplina de Português. Neste contexto, a escrita foi a última a chegar.Na sua juventude coimbrã, durante os tempos de faculdade (nasceu no concelho da Maia, em 1924), ainda viu uns versos publicados. Sabendo da sua vocação literária e da sua relutância para a divulgar, um amigo "surripiou-lhe" o Poema ao Absoluto, que Campos foi descobrir na Brisa, a revista dos estudantes. Anos mais tarde, em 1961, ainda publicou um conto no jornal Notícias de Chaves, intitulado Farrapos de Noite. Mas a dedicação ao ensino e as ocupações familiares - é pai de seis filhos e agora avô de três netos - adiaram esse reencontro com a escrita. Também porque quando a vontade de contar uma história se impôs, Fernando Campos revelou-se um investigador obsessivo e minucioso. A 18.ª edição do seu romance de estreia, que assinala duas décadas e meia da sua publicação, esconde o muito trabalho que o escritor dedicou à recolha de documentos.Na verdade, em vez de comemorar os 25 anos de A Casa do Pó, devíamos estar a celebrar os 35. É que foi por volta de 1976 que Fernando Campos descobriu o livro que mudou a sua vida, o Itinerário da Terra Santa, de Pantaleão de Aveiro, um clássico da literatura de viagens do final do século XVI. Conhecia a obra, mas nunca a tinha lido na íntegra. Encontrou-a numa pequena banca de livros e histórias aos quadradinhos, que havia no cruzamento entre a Avenida de Roma e a Rua João XXI, em Lisboa, onde então já morava (iniciou a docência no Porto, de onde se mudou para o Liceu Pedro Nunes, na capital). Foi amor à primeira vista, mas namoro demorado. Teve de fazer a corte ao livro e à vendedora. "Pediu-me cinco mil escudos, o que era muito mais do que eu ganhava em vários meses de ordenado", recorda o escritor, entre risos. Dias mais tarde, ofereceu mil escudos, o que a alfarrabista recusou imediatamente. Mas não há água mole que não acabe por furar pedra dura. Reconhecendo o enorme interesse demonstrado pelo seu cliente mais assíduo, a vendedora lá se deixou convencer. "Dê-me os mil escudos e não se fala mais nisso", disse-lhe. Fernando Campos não hesitou. "É a quarta edição, raríssima. Um livro para lá de qualquer valor".De início, a ideia era fazer uma antologia, mas a curiosidade em descobrir quem era este Pantaleão de Aveiro levou-o pelos caminhos da História. Recusando a tese de que seria natural daquela vila, colocou a hipótese de se tratar, contudo, de um descendente do Duque de Aveiro. A investigação que realizou procurou provar esta tese ou, pelo menos, que esta não fosse de todo improvável. É que, logo no primeiro romance, o escritor definiu as suas regras. "Respeito o que está documentado", afirma. "O resto, invento". A fórmula relevou-se de sucesso. A Casa de Pó foi um enorme êxito, esgotando edições atrás de edições. Apareceu nos jornais, na televisão, passou a ser reconhecido nas ruas. Feito notável para um novo autor de... 62 anos. Certo é que não deixou escapar a oportunidade. Reformou-se quando pôde e lançou-se no segundo livro. E no terceiro. E no quarto. E por aí fora. Depois da estreia, seguiu-se O Homem da Máquina de Escrever, Psiché, A Esmeralda Partida, A Sala de Pergunta e O Cavaleiro da Águia, entre outros. Romances que a Alfaguara está a reeditar, seguindo, por sugestão do autor, a ordem cronológica. Entre um manuscrito novo, já pronto, e outro que tem há muito na cabeça, Fernando Campos dedica-se à revisão dos seus livros, há muito afastados das livrarias. A 18.ª edição de A Casa do Pó e a primeira de Ravengar assinalam, na verdade, o regresso de um autor que nunca nos deixou. Como um filme que cria raízes na nossa memória."
Por Luís Ricardo Duarte, in JL, 15:35 Quarta, 18 de Julho de 2012

sexta-feira, 20 de julho de 2012

O Volume da Poesia


 O volume do vazio

O nada anda sem força.
Há em seu fosso
tanta coisa.

Mesmo o abismo
raso, gasto
por uso impreciso.

O que fundo
é de fato
não acha mais azo
neste vocábulo nulo.

Se não se ouve,
um eco de sim
ausculta-se. Daí,
repetir não, NÃO
para afirmar o que é fim.

( Ah, palavras desafinadas
pela própria língua que as engasta!)

Edmar Guimarães in " Águas de Claudel ", Editora UFG, Goiás, Brasil, 2011

O Palácio da Ventura
Sonho que sou um cavaleiro andante.
Por desertos, por sóis, por noite escura,
Paladino do amor, busca anelante
O palácio encantado da Ventura!

Mas já desmaio, exausto e vacilante,
Quebrada a espada já, rota a armadura...
E eis que súbito o avisto, fulgurante
Na sua pompa e aérea formosura!

Com grandes golpes bato à porta e brado:
Eu sou o Vagabundo, o Deserdado...
Abri-vos portas d'ouro, ante meus ais!

Abrem-se as portas d'ouro, com fragor...
Mas dentro encontro só, cheio de dor,
Silêncio e escuridão - e nada mais!

Antero de Quental, in "Sonetos Completos", Publicações
Europa-América, Mem Martins


Saga
Trago em mim um exército perdido
algures no meio de uma estrofe
da saga escrita em língua desaparecida.
Eu próprio sou esse exército sem sentido
e esse país de bandeira esfarrapada
que tremula num campo onde perdura
a sílaba mais pura desse canto
que por qualquer mistério ecoa em mim
em horas de esplendor e de desastre.
Talvez porque eu seja o sem sentido 
desse exército perdido numa estrofe
e essa bandeira e esse país e esse fim.


Manuel Alegre, in " Nada está escrito" , Ed. D. Quixote, 2012


Na ilha por vezes habitada
Na ilha por vezes habitada do que somos, há noites,
manhãs e madrugadas em que não precisamos de
morrer.
Então sabemos tudo do que foi e será.
O mundo aparece explicado definitivamente e entra
em nós uma grande serenidade, e dizem-se as
palavras que a significam.
Levantamos um punhado de terra e apertamo-la nas
mãos.
Com doçura.
Aí se contém toda a verdade suportável: o contorno, a
vontade e os limites.
Podemos então dizer que somos livres, com a paz e o
sorriso de quem se reconhece e viajou à roda do
mundo infatigável, porque mordeu a alma até aos
ossos dela.
Libertemos devagar a terra onde acontecem milagres
como a água, a pedra e a raiz.
Cada um de nós é por enquanto a vida.
Isso nos baste.

José Saramago,in “PROVAVELMENTE ALEGRIA”, Editorial CAMINHO,1985

Um mundo
É um sonho ou talvez só uma pausa
na penumbra. Esta massa obscura
que ela revolve nas águas são estrelas.
Entre aromas e cores, um barco de calcário
prossegue uma viagem imóvel num jardim.
Vejo a brancura entre os astros e os ramos.
Dir-se-ia que o ser respira e se deslumbra
e que tudo ascende sob um sopro silencioso.
Nenhum sentido mas os signos amam-se
e o brilho e o rumor formam um mundo.


António Ramos Rosa, in " Acordes" Quetzal Editores , 1990, 2ª edição

quinta-feira, 19 de julho de 2012

Sobre o sinal tradutor do espanto


Requiem pelo ponto de exclamação

"Ao que parece, coroa de glória nacional, só os portugueses dispõem da palavra saudade, o que me levanta a seguinte questão: os outros povos ignoram as saudades, só os portugueses as sentem? Quem não dispõe da palavra não dispõe também do sentimento? A palavra gera o sentimento? Indo um pouco mais longe e para além dos sentimentos: se eu não dispuser da palavra árvore, as árvores não existem? Enfim, deixo a questão (a falsa questão), a quem de direito, mas, por mim, aceito que as árvores só existem quando temos à mão ou ao pé ou na ponta da língua a palavra.
E passo adiante, porque o meu problema não é bem esse, mas este: aprendi na escola que entre os vários sinais gráficos havia o ponto de exclamação e, naturalmente, apressei-me logo a exclamar. Como lera em Aristóteles (não lera em Aristóteles, que é um pouco indigesto, mas num comentador) que no espanto está a raiz da ciência, eu, desejoso de ser sábio, comecei a ver o mundo como um grande ponto de exclamação, acrescentado, como é óbvio, com um ponto de interrogação.
Uma flor, um regato, o quarto crescente da Lua, uma mulher bonita e inteligente, simbolizava-os graficamente com pontos de exclamação maiores ou menores (enormes no caso da mulher bonita e inteligente). Eu próprio, ao observar-me mais atentamente, me sentia um ponto de exclamação.
E quando, menino, comecei a escrever e escrevi "a gata preta teve quatro gatinhos brancos", coloquei imediatamente à frente da frase, enxameada de erros de ortografia, cinco pontos de exclamação (um pela gata, quatro pelos gatinhos). Adulto, enfim, ao rabiscar a frase "o VII Governo Constitucional é coerente e está para durar" coloquei também quatro pontos de exclamação (um por cada ano que ele ia durar).
De facto, nenhum outro sinal gráfico me fascina tanto. Porque, no fundo, onde está a humanidade da vírgula ou do acento circunflexo? O ponto de exclamação é o apelo do sentimento, a riqueza da vida afectiva traduzida num simples sinal. E não poderia viver sem o ponto de exclamação, a grande ponte entre o coração e a inteligência, o mistério do universo.
E no entanto... Porque não o dizer, porque não o confessar? Terríveis apreensões invadem o meu espírito. Eu lera recentemente num especialista que nada obstava a que amanhã se desse afectividade aos computadores ― isso ainda não fora feito apenas porque era inútil, embora possível. A minha alma enchera-se de entusiasmo, claro está. Um mundo com computadores afectivos, que se angustiam, que choram, que sentem alegria, que praguejam ― que maravilha! Mas essa satisfação foi breve.
Sento-me hoje em frente duma máquina de escrever novinha em folha e a primeira coisa que procuro é naturalmente o ponto de exclamação. Mas não, esta máquina, última palavra de inteligência dactilográfica, exemplo, de certo, das mais vivas necessidades do homem moderno, resultado de numerosas investigações psicológicas e sociológicas acerca da melhor maneira de os homens melhor se adaptarem à realidade dos nossos dias, tem o cifrão, claro, tem também os sinais aritméticos (por amor da matemática ou da ganância?) tem o sinal das percentagens, tem ainda o ponto de interrogação (até quando?), mas o ponto de exclamação, esse, desapareceu.
E desapareceu certamente porque se concluiu já não ser necessário ― devermos tudo aceitar sem espanto. O espanto, ter-se-á descoberto, é um factor de perturbação no universo, a dedada do demónio.
O começo duma nova era? Afastado dos teclados das máquinas de escrever, numa época em que toda a escrita passa pelas máquinas de escrever (até cartas de amor), o ponto de exclamação (e portanto a própria exclamação) caminham para o rol das coisas arcaicas, precedendo, provavelmente o ponto de interrogação, o outro sinal do demónio. E com mais uns anos, as próprias escolas deixarão de ensiná-lo, a memória dele perder-se-á.
Sem o sinal tradutor do espanto, os homens deixarão de se espantar, a flor, o regato, o quarto crescente da Lua, a mulher bonita e inteligente não terão mais mistério, o mundo passará a ser apenas o que parece ser: compreensível, óbvio, as maçãs cairão porque sim. Opaco.
Ah!!!!
Oh!!!!"
Augusto Abelaira, in Jornal de Letras, n.º 15 de 15 de Setembro de 1981

quarta-feira, 18 de julho de 2012

94º Aniversário de Nelson Mandela

“Nós podemos mudar o mundo e transformá-lo num lugar melhor. Está nas tuas mãos fazer a diferença”. Nelson Mandela



Nelson Mandela celebra o 94º aniversário
É hoje celebrado em todo o mundo o "Mandela Day"..Às 8h00 locais (7h00 portuguesas), todos os alunos das escolas primárias sul africanas – mais de 12 milhões de crianças – cantaram em uníssono os parabéns a Mandela. A celebração foi transmitida em directo pelas televisões e pelas rádios sul-africanas.
Por iniciativa da sua própria fundação, o dia 18 de Julho transformou-se no “Dia de Mandela”, uma jornada já reconhecida pela ONU como um dia em que todos os seres humanos deveriam dedicar 67 minutos do seu tempo (o mesmo número de anos da sua vida política activa) a ajudar os seus semelhantes, em conformidade com os valores defendidos pelo primeiro Presidente negro da África do Sul. 
Como? Eis algumas das ideias retiradas do  site Mandela Day: trabalhando como voluntário num canil, lendo para cegos, entregando brinquedos em hospitais, entregando um pacote com comida a alguém em dificuldades, ensinando adultos a ler e a escrever ou fazendo um novo amigo. 
É um dia muito importante para todos nós. (...) Estamos aqui para celebrar o aniversário de uma pessoa muito importante, uma pessoa que nos libertou a todas do apartheid [o regime segregacionista sul-africano]”, explicou aos seus alunos o director de uma escola primária do Soweto, Paul Ramela, citado pela AFP. “Mandela consagrou 67 anos da sua vida a melhorar a vida dos outros. Ele fez muito por nós”, acrescentou.
Mas os votos de feliz aniversário não vieram só de dentro da África do Sul. Todo o mundo deu hoje os parabéns àquele que é unanimemente considerado um dos líderes políticos mais acarinhados em todo o mundo e que mais fez pela união nacional do seu país. O Presidente americano Barack Obama e a sua mulher Michelle prestaram homenagem ao nonagenário, saudando a sua “vontade de ferro”, a sua “integridade sem falhas” e a sua “humildade”. Em França foi hasteada uma bandeirola de homenagem ao líder sul-africano na partida da etapa de hoje do Tour de France.
Nelson Mandela deverá comemorar o seu aniversário em família na sua casa de Qunu (sudeste do país), a aldeia onde passou parte da sua infância e onde agora passa a maior parte do seu tempo.
Detido durante 27 anos por lutar contra o apartheid na África do Sul, Mandela foi libertado em 1990 e mais tarde (1994) eleito para a presidência da África do Sul. Exerceu apenas um mandato como Presidente, até 1999, e retirou-se depois da actividade política. Em 1993, Mandela recebeu o Nobel da Paz e tornou-se, em definitivo, um símbolo planetário da reconciliação e da luta anti-segregação racial.
A última entrevista de Mandela a um jornal sul-africano, antes de ser preso e condenado a prisão perpétua, da qual cumpriu 27 anos, foi ontem divulgada na África do Sul.
Na entrevista, concedida nas traseiras de uma loja em Joanesburgo, Nelson Mandela - na altura um fugitivo procurado pelas autoridades do "apartheid" - falou ao jornalista Peter Hazelhurst do jornal Sunday Express, em 14 de maio de 1961, do sonho de formar "uma convenção de todos os grupos representativos do país que redigissem uma constituição que ajudasse a criar uma África do Sul multirracial e democrática".
"O que acho mais incrível ao ler hoje de novo esse texto é que ele (Mandela) defendeu exactamente a mesma coisa quando foi libertado da prisão", disse o autor da entrevista, que só agora voltou a ter acesso a uma cópia do jornal depois de lhe ter perdido o rasto ao longo dos anos.
A entrevista levou à breve detenção para interrogatório do autor no dia em que foi publicada. Hazelhurst disse que foi levado à presença de Mandela por Ahmed Kathrada, um outro activista que viria a ser companheiro de Mandela na prisão de Robben Island, informação que ocultou às autoridades, afirmando ter sido levado a um local incerto de olhos vendados, por desconhecidos, para entrevistar o dirigente. Informações recolhidas na Imprensa

Revista da Imprensa

terça-feira, 17 de julho de 2012

Liberdade

Interrogo o infinito e às vezes choro...
Mas estendendo as mãos no vácuo, adoro
E aspiro unicamente a Liberdade.
Antero de Quental, " Evolução" in "Poesia Completa", Ed. Dom Quixote

Acordo Ortográfico



Queixa de professor afirma que ratificação "é inválida"
O professor da Faculdade de Direito de Lisboa Ivo Miguel Barroso entrega esta semana, na Provedoria da Justiça, a "fundamentação da queixa contra o Acordo Ortográfico", considerando inválida a ratificação de três Estados para entrar em vigor.
No documento a que a Lusa teve acesso, Ivo Miguel Barroso afirma que, no plano do Direito Internacional, a entrada em vigor do Acordo Ortográfico (AO), com a ratificação de três Estados, "é inválida".
Acrescenta o professor de Direito que "a inexistência de um vocabulário ortográfico comum não preclude a vigência da totalidade das normas do Acordo" e "o prazo de transição não serve juridicamente para promover alterações ao tratado".
Na exposição que vai entregar ao provedor, Ivo Miguel Barroso, referindo o artigo 165.º considera que Conselho de Ministros não tinha competência para aprovar, em Janeiro do ano passado, a Resolução que adopta o Acordo.
Para Barroso, esta "norma padece de inconstitucionalidade formal a duplo título: por violação da reserva de lei parlamentar e por carência da forma de decreto regulamentar, constitucionalmente exigida para os regulamentos independentes".
Na queixa, com um total de 275 páginas, Barroso esgrime outros argumentos, apontando "vícios formais e orgânicos", "a violação do património cultural imaterial que é a língua portuguesa" e ainda a questão da ortografia no texto fundamental. Neste tocante, afirma Barroso que a ortografia da Constituição em vigor "não pode ser alterada através de actos infraconstitucionais" e consequentemente indica "a inconstitucionalidade resultante de desconformidades ortográficas com a Constituição".
Texto da Agência Lusa, publicado por Patrícia Viegas, in DN, 16/07/2012

A Música de Todos


"A Orquestra Todos edita no dia 23 o primeiro álbum, que é uma fotografia de um projecto português multicultural com músicos profissionais e de rua, que nasceu há quase um ano no Largo do Intendente, em Lisboa.
“Intendente", que será apresentado no dia 20 na Fundação Calouste Gulbenkian, é o resultado da união de mais de uma dezena de músicos em torno de uma ideia de riqueza musical e étnica de Lisboa.
A Orquestra Todos nasceu no verão passado, replicando na capital portuguesa um projecto italiano, a Orchestra di Piazza Vittorio, e teve a estreia ao vivo a 11 de Setembro passado, no Largo do Intendente, no âmbito do Festival Todos, em Lisboa.
Dela fazem parte o maestro e o director musicais da orquestra italiana, Mario Tronco e Pino Pecorelli, à frente de músicos profissionais, como Francesco Valente e João Gomes, e músicos amadores, de rua, de várias nacionalidades, que vivem em Lisboa.
A música que resulta desta fusão étnica e cultural "rompe qualquer esquema musical ao qual não estamos habituados. Cada vez que voltamos a ouvir as músicas ficamos surpreendidos com a diversidade", disse à agência Lusa Giacomo Scalisi, responsável pelo conceito português da Orquestra Todos.
"Intendente" tem 12 músicas, entre originais e reinterpretações de repertório popular e tradicional, cantadas em várias línguas, e nas quais coabitam a cítara, o djembe e a kalimba, a guitarra, o baixo elétrico, assim como a música brasileira, portuguesa, romena e indiana."
Texto da Agência Lusa, publicado por Patrícia Viegas, in DN, 16/07/2012

segunda-feira, 16 de julho de 2012

Vinculados pela humanidade comum



Sobre o diálogo inter-religioso
por ANSELMO BORGES
"A questão do diálogo inter-religioso volta constantemente, também por causa da paz. Actualmente, a religião mais perseguida é o cristianismo.
Para esse diálogo, há pressupostos essenciais.
1. Religioso e Sagrado não se identificam. Trata-se de realidades distintas: religioso diz respeito ao pólo subjectivo, isto é, ao movimento de transcendimento e entrega confiada por parte das pessoas religiosas ao pólo objectivo, que é o Sagrado ou Mistério, a que todas as religiões estão referidas, configurando-o a seu modo.
2. Questão decisiva é a da revelação. A pergunta é: como sabem os crentes que Deus falou? Mediante certas características - por exemplo, a contingência radical, a morte e o protesto contra ela, a esperança para lá da morte, a exigência de sentido último -, a própria realidade, sempre ambígua, mostra-se ao crente co-implicando a Presença do Divino como seu fundamento e sentido últimos. Como escreve A. Torres Queiruga, "não se interpreta o mundo de uma determinada maneira porque se é crente ou ateu, mas é-se crente ou ateu porque a fé ou a não crença aparecem ao crente e ao ateu, respectivamente, como a melhor maneira de interpretar o mundo comum".
3. A leitura dos livros sagrados não pode ser de modo nenhum literal, mas histórico-crítica. Por outro lado, se toda a religião tem como ponto de partida e de "definição" esta pergunta essencial: o quê ou quem traz libertação e salvação?, a libertação-salvação total é que constitui o fio hermenêutico decisivo para a interpretação correcta dos livros sagrados na sua verdade final. Só a esta luz é que eles são verdadeiros . 
4. Condição essencial para a paz é a separação da(s) Igreja(s) e do Estado. Só mediante a neutralidade religiosa do Estado, é possível a garantia da liberdade religiosa de todos os cidadãos sem discriminação. Mas a laicidade não significa de modo nenhum que o Estado e a(s) Igreja(s) não possam e devam colaborar.
O diálogo inter-religioso assenta em quatro pilares fundamentais. 
1. Todas as religiões, desde que não só não se oponham ao Humanum, mas, pelo contrário, o afirmem e promovam, são reveladas e verdadeiras. Desde sempre Deus procura manifestar-se e comunicar-se a todos. Assim, em todas as religiões há presença de revelação e, portanto, de verdade e santidade. Precisamente porque todas são reveladas, mas no quadro de interpretações humanas, todas são também simultaneamente verdadeiras e falsas, precisando de autocrítica.
2. As religiões são manifestações e encarnações da relação de Deus com o homem e do homem com Deus. Elas estão referidas, isto é, em relação com o Absoluto, mas elas próprias não são o Absoluto. O Absoluto não pode ser possuído ou dominado pelo homem. Quando o homem fala de Deus, está sempre a falar do Deus dito por ele e não, embora referido a ele, do Deus em si mesmo.
3. Se as religiões não são o Absoluto, embora referidas a ele, as pessoas religiosas devem dialogar para melhor se aproximarem do Mistério divino absoluto já presente em cada religião, mas sempre transcendente a cada uma e a todas.
4. Paradoxalmente, o quarto pilar afirma que do diálogo inter-religioso fazem parte também os agnósticos e os ateus, pois o que, antes de mais, nos vincula a todos é a humanidade, concluindo-se, assim, que os agnósticos e os ateus são aqueles que, por estarem "de fora", talvez melhor possam aperceber-se da inumanidade, superstição e idolatria, que tantas vezes afectam as religiões históricas.
Antes de sermos crentes ou não crentes, estamos vinculados pela humanidade comum e é pela sua realização plena em todos os homens e mulheres que devemos estar unidos. Critério essencial da verdade de uma religião é, pois, o seu compromisso com os direitos humanos e a realização plena do ser humano. O respeito pelo outro, crente ou ateu, e a salvaguarda da criação, não são algo acrescentado à religião, mas suas exigências intrínsecas."
António Borges em crónica publicada no DN em 09 Junho 2012