Cécile Pellerin, 15.09.2017
"Le premier roman du journaliste Sébastien Spitzer saisit immédiatement le lecteur qui s’en empare. Et éblouit. La force du sujet, la profondeur des personnages, le réalisme du contexte historique, l’écriture expressive, pénétrante, intensément musicale, quasi-magnétique et la structure narrative, construite subtilement autour d’une alternance de voix obsédantes offrent à ce roman, une intensité rare et belle. Exceptionnelle.
La lecture est incandescente, à la fois déchirante et douloureuse, relate l’horreur absolue et macabre mais conserve une distance à la fois juste et très digne. Empreinte d’une humanité salutaire.
La lecture est incandescente, à la fois déchirante et douloureuse, relate l’horreur absolue et macabre mais conserve une distance à la fois juste et très digne. Empreinte d’une humanité salutaire.
Passeur d’Histoire, dépositaire du Devoir de Mémoire, le récit va plus loin et interroge sur la notion de survie, l’amour des siens, le sens du sacrifice.
De plus, il mélange habilement fiction et faits réels, entraîne le lecteur dans l’intimité des personnages et crée une proximité troublante, même avec les plus monstrueux. Habile à exprimer les doutes, les peurs, les interrogations et les contradictions, les fragilités humaines, le roman d’Antoine Spitzer, conserve aussi la rigueur de l’enquête historique. Et s’il ne transforme rien des événements passés, sa sensibilité d’écrivain, son talent romanesque prennent (et c’est tant mieux !) le dessus.
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