" A nossa capacidade de indignação pode e deve levar-nos a acções construtivas, motivadas pela recusa da passividade e da indiferença.
Saber dizer não. Denunciar. Protestar. Resistir . Indignarmo-nos. Desobedecer , por vezes, ao que não nos parece justo e que põe em causa as liberdades e os direitos fundamentais.
Saber dizer sim. Agir. Combater . Participar na " insurreição pacífica" que nos permite dar resposta a um mundo que não nos agrada.
Numa palavra: empenharmo-nos."
Stéphane Hessel ,"Carta" in "Empenhai-vos, Indignarmo-nos já não chega!", Planeta, Junho 2011
Publicado em 2011, este livro de Stéphane Hessel veio reforçar o que defendia em "Indignai-vos!". O próprio título remete para essa intenção: "Empenhai-vos! Indignarmo-nos já não chega!"
Resistente, humanista, diplomata, pensador, europeísta , Stéphane Hessel teve uma longa existência marcada por um pensamento forte e muito mobilizador. Cidadão interveniente , nunca perdeu o optimismo que advém da acção concertada do homem. Dinâmico e experiente incitou sempre à participação de todos , principalmente dos jovens, para mudarem o mundo e se rebelarem contra as injustiças. Defensor dos Direitos humanos não se deixou influenciar pelo brilho da lisonja. Morreu na última Terça-Feira de Fevereiro, em Paris, França.
O jornal português Público inseriu no artigo sobre o anúncio da sua morte o seguinte:" Na semana passada, o "Le Monde" designava-o por “cavalheiro
indignado” e, atestando da dimensão da figura, pede aos leitores que enviem uma
mensagem dizendo o que, para eles, fica da vida e da obra de Stéphane Hessel.
Num artigo de 2011, o jornal refere-se ao diplomata e escritor como “o
indignado mundializado” que, na altura, com 93 anos, mantinha uma agenda digna
de um chefe de Estado, tal era a frequência com que era convidado para grandes
eventos, conferências e sessões de lançamento do seu livro "Indignai-vos!" pelo mundo fora."
A força e o prestigio deste grande resistente continuam a originar múltiplas homenagens e diversas iniciativas. Entre essas, surgiu uma Petição para que seja sepultado no Panteão, conforme relata o artigo deste Domingo do "Actualitté" que se passa a transcrever:
Une pétition, une discussion, et une possibilité
Actualitté, les univers du livre- Le dimanche 03 mars 2013 à 11:02:50
« Comment un homme de 95 ans trouve l'énergie de s'indigner, d'écrire », interrogeait Jean-Luc Mélenchon, sur le plateau de BFM TV hier. C'est que, dans l'idée, certains verraient bien, pour récompenser l'ensemble de l'oeuvre de ce résistant, qu'on le panthéonisât. Décédé dans la nuit de mardi à mercredi, Hessel a reçu un nombre phénoménal d'hommages de politiques, notamment. Mais l'idée d'un Hessel au Panthéon...
C'est sur Libération que l'idée a germé avec une pétition signée de divers acteurs, estimant que c'est là le moyen suprême de rendre hommage à l'homme qui a tant inspiré l'Europe. « Son engagement dans la Résistance, son courage jamais démenti, sa droiture dans le service de la France, sa défense de la démocratie, son acharnement à promouvoir les valeurs des droits de l'Homme,son souci constant des plus démunis, donnent au mot de citoyenneté tout son sens», expliquent les signataires.
Au témoignage d'Indigné qu'il a su livrer, face aux refus des injustices, quelles qu'elles soient, ils soutiennent également la volonté de défendre «la pédagogie civique et la mémoire collective témoignent de l'importance de l'esprit de résistance». Et d'en appeler alors au président de la République, pour qu'il se charge en personne de cette commémoration.
Pour Jean-Luc Mélenchon, en tout cas, il s'agirait que l'on ne fasse pas trop rapidement refroidir le corps ni la mémoire d'Hessel, et qu'on n'enterre pas trop vite son combat. « J'en connais qui ont 20 ou 30 ans, qui sont déjà complètement amortis, qui ne s'indignent de rien du tout, trouvent l'ordre du monde dans lequel ils sont très raisonnables, et recommandent à tout le monde des souffrances. »
« L'hommage que la République rendra à Stéphane Hessel doit être au niveau de ce que cet homme a donné à la France, écrivent ces parlementaires. Nous vous demandons donc monsieur le Président d'organiser cet hommage national selon la forme que vous jugerez appropriée », affirment les signataires de la pétition.
D'ailleurs, Jean-Marc Ayrault, sur Europe 1, estime que l'hommage devra avoir lieu, bien que de nombreuses commémorations aient déjà eu lieu. « Je pense que c'est important dans les périodes où l'on doute de l'avenir, de l'avenir d'un pays, de l'avenir de l'Europe, qu'il y ait des hommes comme Stéphane Hessel qui soient des références et qui donnent confiance », note par ailleurs le premier ministre.
Mais c'est un peu sceptique sur la question du Panthéon qu'il répond : « Il faut laisser un peu le temps des choses. Je ne suis pas sûr d'ailleurs qu'(il) aurait souhaité ça, c'était un homme simple ».Actualitté, les univers du livre- Le dimanche 03 mars 2013 à 11:02:50
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