sábado, 21 de dezembro de 2013

Em Dezembro

Casablanca

"Regressa às salas o lendário "Casablanca": a reposição, em cópia digital, restaurada, permite-nos reencontrar o mítico par Humphrey Bogart/Ingrid Bergman.
Em boa verdade, Casablanca será tudo menos uma novidade. Produzido em 1942 pelos estúdios Warner Bros., com realização do cineasta de origem húngara Michael Curtiz, consagrando o lendário par Humphrey Bogart/Ingrid Bergman, este é um daqueles títulos regularmente citados, celebrados e reproduzidos (nas cassetes de vídeo, no DVD e, claro, no mais recente e sofisticado Blu-ray).
O certo é que a sua reposição (em salas de Lisboa e Porto) adquire um significado tanto mais importante quanto, por certo, representará para muitos espectadores a possibilidade de ver Casablanca, finalmente, no contexto para o qual foi pensado: o grande ecrã de uma sala escura. Aliás, o acontecimento redobra de significado tendo em conta que o filme reaparece numa cópia restaurada, em formato digital, devolvendo-nos as muitas nuances da notável fotografia a preto e branco assinada por Arthur Edeson."


Les sirènes de la renommée
Éditorial - 19/12/2013 par Laurent Nunez dans Mensuel n°539 à la page 3 (624 mots) | Le Magazine Littéraire
"Il y a de cela cent ans, à Prague, un obscur employé d'une compagnie d'assurances rentrait chez lui chaque soir, seul, pour écrire Le Procès. Il venait de se fiancer, sans grande envie, avec une certaine Felice Bauer. Il s'appelait Franz Kafka.
Se doutait-il, tandis qu'il quittait les bureaux poussiéreux de l'Arbeiter-Unfall-Versicherungs-Anstalt für das Königreich Böhmen, qu'il allait devenir l'un des plus fameux romanciers du xxe siècle, qu'il composait alors une terrible parabole, riche de mille interprétations - et que sa vision de la société allait coïncider avec la société même ? Rien n'est moins sûr. Kafka semble parfois extralucide, tant il a pressenti et décrit notre monde impersonnel, la lourdeur de la bureaucratie, et l'absurde avant l'Absurde ; mais quoique désireux d'écrire, il se sentait toujours très coupable de le faire. On lui doit des phrases noires comme des énigmes : « Dans ton combat contre le monde,seconde le monde », « Dieu ne veut pas que j'écrive ; mais moi, je dois. » C'est par ce combat contre l'Ange que Kafka a gagné le coeur de ses lecteurs. Notre vision du monde s'est moulée dans la sienne. Ce n'est pas sans risque ni abus, comme l'explique drôlement Alexandre Vialatte, son premier traducteur français, son meilleur critique : « II n'est plus de situation qui ne soit devenue "kafkaïenne". Si une mayonnaise rate, c'est la faute de Kafka. » Et c'est ainsi aussi (c'est le K. de le dire) que Vialatte est grand.

Coupable d'écrire ? C'est peut-être ce même paradoxe qui a permis à Pierre Michon, en 1984, de composer le recueil desVies minusculesComment écrire sans se hisser ridiculement sur la pointe de son stylo ? Comment devenir auteur quand on déteste l'autorité ? Les éditions Gallimard viennent de publier les actes d'un colloque de Cerisy-la-Salle, où les meilleurs spécialistes de la littérature contemporaine se sont entretenus avec l'écrivain orléanais. C'est-à-dire : avec ses livres, et la modestie qui leur est propre. Le volume est élégant, précis, construit, jamais pédant. On découvre les carnets de l'écrivain avec Pierre-Marc de Biasi ; on déplie les récits les plus brefs avec Bruno Blanckeman, on caresse des figures avec Dominique Viart. Ah ! Une oeuvre, vraiment, c'est aussi l'ensemble des critiques qui s'ajoute à cette oeuvre. Par ces lectures généreuses, on oublie que les livres sont parfois les enfants de la douleur. Michon, le patron : « La littérature, c'est la galère. Mais la mer est belle. »

Tout le monde connaît Hans Christian Andersen, à qui on doit « Le vilain petit canard », « Les habits neufs de l'empereur », et bien sûr « La petite sirène ». On lui doit également trente pièces de théâtre et beaucoup trop de romans, qu'on ne lit plus, et des poèmes secrets et romantiques, qui parlent de l'exil et de l'enfance, et de la neige qui étouffe les arbres. Voilà qu'on vient enfin de traduire ces poèmes en français. Andersen était comme Voltaire : il pensait avoir donné le meilleur de lui-même en vers ; la postérité a choisi la prose. Mais ses vers (à l'inverse de ceux de Voltaire) ne sont guère mauvais. Il faut les relire lentement, avec bonté et bienveillance - et il nous faut peut-être apprendre à sourire devant notre sentiment de désuétude. En tout cas, l'écrivain danois paraissait très conscient du décalage entre l'écriture d'une oeuvre et sa réception, entre avoir écrit et être lu : « Si d'aventure, tout en haut d'un sapin de Noël/ On suspendait le coeur d'un poète,/ Celui qui le recevrait en cadeau sursauterait à coup sûr :/ "Mon Dieu, ce qu'on m'a donné-là... mais ce n'est rien !" » Des vers parfaits pour ce mois de janvier : à quoi bon suspendre le coeur d'un poète en haut de votre sapin ? Déposez plutôt des livres à son pied."
lnunez@magazine-litteraire.com
Par Laurent Nunez
Sur le même thème:
Imunoterapia no cancro eleita como avanço mais importante de 2013
por Lusa, texto publicado por Paula Mourato
"O uso da imunoterapia para combater o cancro foi o avanço científico mais significativo em 2013, revela o "ranking" anual da revista Science sobre as dez descobertas mais importantes, hoje divulgado.
Diversos ensaios clínicos de imunoterapia - um tratamento que actua sobre o sistema imunitário, incluindo os linfócitos T, para que ataque os tumores - revelaram-se muito promissores, sobretudo contra os cancros agressivos, como o melanoma, segundo os responsáveis da última edição deste ano da revista, que sai hoje para as bancas.
Um grande número dos avanços em imunoterapia do cancro remonta à descoberta, no final dos anos 80, por investigadores franceses, de um receptor nas células T, que as impede de atacar os tumores cancerígenos com toda a sua força.
Experiências em ratinhos demonstraram que, ao neutralizarem o receptor, as células-chave do sistema imunitário reduziam consideravelmente os tumores cancerígenos nos roedores.
Mais recentemente, em 2006, investigadores japoneses identificaram um novo receptor capaz de travar a acção anticancro das células imunitárias, tendo os primeiros ensaios clínicos em doentes sido promissores, lembra a Science.
Há dois anos, a modificação genética das células T, visando a sua reprogramação para destruir os tumores, suscitou, também, entusiasmo na comunidade médica e foi objecto de um grande número de ensaios clínicos, sobretudo em doentes com leucemia.
De acordo com a Science, sinal da importância do potencial da imunoterapia é que vários laboratórios farmacêuticos estão a investir neste tratamento contra o cancro, depois de o terem ignorado durante anos.
No "ranking" da Science das dez descobertas científicas mais importantes de 2013 figuram, ainda, a técnica de modificação de genes chamada CRISPR, usada para manipular os genes de plantas, animais e células humanas, bem como a biologia estrutural, utilizada pela primeira vez na produção de uma vacina.
A revista destaca, também, a técnica de imagem CLARITY, que torna os tecidos cerebrais transparentes e os neurónios visíveis, os modelos de órgãos humanos cultivados em laboratório, como rins e cérebros, a identificação da origem dos raios cósmicos nas estrelas que explodem (supernovas), a descoberta de que o sono é essencial para o cérebro se limpar, aumentando o espaço entre os neurónios, e os estudos sobre a importância das bactérias que habitam o corpo humano." DN

Sem comentários:

Enviar um comentário