terça-feira, 29 de outubro de 2013

Correspondência de Albert Camus

No ano do centenário do nascimento de Albert Camus (7 de Novembro), estão previstas várias publicações. L' Express, através da revista Lire , anunciava já no Verão que Camus iria estar  representado, nas Livrarias, em todos os géneros literários. Desde a Correspondência ( com Francis Ponge, Louis Guilloux e Roger Martin du Gard, na  Gallimard),a Livros de colecção (Le Monde em parceria com a filha  Catherine,Gallimard), a reedição dos seus famosos  Carnets em três volumes, (Folio), a  recolha dos seus mais célebres romances, os discursos e  peças de Teatro à  compilação  dos  seus artigos no Jornal Combat (Folio)... Camus estaria presente  e visível.
Albert Camus tem sido um dos nossos escritores. A riqueza da sua obra, a actualidade do seu pensamento são sempre motivos para revisitá-lo. Fá-lo-emos, agora e no futuro.
Hoje, apresentamos o artigo que L'Express ( Lire) publicou sobre  a Correspondência entre Albert Camus e Louis Guilloux, uma das obras anunciadas, editada pela Gallimard.
À découvrir: les correspondances entre Albert Camus et Louis Guilloux
Par Jérôme Dupuis (Lire), publié le 25/10/2013 à  07:00
Gallimard édite la correspondance établie entre Albert Camus et Louis Guilloux de 1945 à 1959. Extraits de leurs échanges épistolaires.
"Ils ne sont pas nombreux, ceux que le pudique Albert Camus appelait "vieux frère". Louis Guilloux était de ceux-là. Les deux hommes se sont rencontrés en 1945 par l'intermédiaire de leur "bon maître", Jean Grenier. Tous deux issus de milieux populaires, tous deux tuberculeux, tous deux francs-tireurs politiques après avoir été tentés par le communisme, le Breton et l'Algérien étaient faits pour s'entendre. Lorsque Guilloux est à Paris, ils se voient presque quotidiennement. Preuve de leur complicité, Camus présentera sa mère à son ami, à Alger. C'est aussi avec l'auteur du Sang noir qu'il ira se recueillir sur la tombe de son père, près de Saint-Brieuc, en 1947, épisode fondateur que l'on retrouvera dans Le Premier Homme. Et Guilloux sera de ceux qui veilleront le cercueil de Camus, la nuit précédant son enterrement.
La Correspondance publiée -63 lettres au total- donne aussi à voir une véritable amitié littéraire. Comme le montre l'extrait ci-après, Camus a soumis le manuscrit de La Peste à son ami, qui lui suggérera nombre de changements. "À Louis Guilloux, puisque tu as écrit ce livre en partie. Avec l'affection de ton vieux frère, A. Camus", peut-on lire sur l'exemplaire dédicacé au Breton. En retour, Camus écrira, en 1948, une mémorable préface à la réédition de La Maison du peuple, dans laquelle on pouvait lire cette charge qui porte en germe les futures querelles avec Sartre: "Presque tous les écrivains français qui prétendent aujourd'hui parler au nom du prolétariat sont nés de parents aisés ou fortunés." L'échange ci-après, dans lequel Camus baisse inhabituellement la garde, dit assez la complicité qui unissait le "cher Albert" et le "bon Louis".

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