sexta-feira, 6 de setembro de 2013

Na Rentrée, os Livros e a Literatura

Les dix titres sélectionnés par France Culture et le Nouvel Observateur

Brève - 04/09/2013 (181 mots)
"France Culture et le Nouvel Observateur s’unissent à l’occasion de la rentrée littéraire 2013 afin de présenter les 10 livres qui méritent, selon eux, une attention toute particulière parmi les quelques 555 romans français et étrangers publiés entre septembre et octobre.
Le jury, composé d’Olivier Poivre d’Arvor, Sandrine Treiner, Caroline Broué, Arnaud Laporte, Augustin Trapenard, et encore Jérôme Garcin, Grégoire Leménager et Didier Jacob, ont donc choisi de mettre en avant les ouvrages suivants:
Romans français :

Nue de Jean Philippe Toussaint, Minuit

Intérieur de Thomas Clerc, L’Arbalète-Gallimard

Romans étrangers :

Une enfance de Jésus de J.M. Coetzee, Seuil

Esprit d’hiver de Laura Kasischke, Christian Bourgois
Dans le silence du vent de Louise Erdrich, Albin Michel

Sandrine Treiner et Jérôme Garcin ont annoncé leur sélection aujourd’hui dans «Les Matins» sur France Culture, et consacrent une émission entière aux auteurs favoris, Le Rendez-vous, ce vendredi 6 septembre à 19h." Le Magazine Littéraire

Est-ce l'éditeur qui fait la littérature ?

Lors de l’assemblée générale du Syndicat National de l’Édition, la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a prononcé un discours en faveur de l’édition française, assurant qu’il n’est pas de littérature sans éditeur. Éloge qui n’a pas été du goût de tous.
C’est dans un entretien avec le journal ActuaLitté , en marge de l’assemblée générale du SNE, qu’Aurélie Filippetti s’est exprimée sur la relation indispensable selon elle entre l’auteur et l’éditeur : « Même si on se publie soi-même, et que l'on peut toucher un public au travers des réseaux, on n'a pas cette reconnaissance de se sentir écrivain. L'écrivain ne naît qu'au travers du regard de l'éditeur. » C’est en effet l’éditeur qui l’accompagne, qui l’aide à se financer, qui conseille et guide l’auteur tout au long du processus de création. « Mais surtout, on a besoin de cette médiation, pour se reconnaître, soi-même, comme auteur, et pour savoir que son texte est vraiment un livre. » Et la ministre de conclure, « tous les textes ne sont pas des livres. C'est l'éditeur qui fait la littérature ». Une petite phrase qui a fait mouche et qui depuis vendredi circule de bouche en bouche, ne laissant personne indifférent. Surtout pas les auteurs, piqués au vif et qui se sont empressés de rappeler que les premiers à faire la littérature n’étaient pas les éditeurs, mais bien eux : les créateurs. Et chacun de rappeler tous les grands livres publiés à compte d’auteur, Proust en tête.
Toujours sur ActuaLitté , l’écrivain Yal Ayerdhal, membre du collectif « Droit du serf » qui s’oppose à la loi sur la numérisation des indisponibles, a publié une lettre ouverte à la ministre, dans la veine de Zola : « Je récuse l'assimilation de la culture à l'industrie culturelle... Je récuse l'éminence du rôle de l'éditeur dans le processus de création... Je récuse la préséance accordée aux exploitants de la chaîne du livre... Je récuse l'affirmation que l'écrivain ne naît qu'au travers du regard de l'éditeur. », achevant sa missive sur ces mots : « Ce sont les écrivains qui font la littérature. J'attends, écrivait Zola. Rien n'a changé. J'attends à mon tour. » LeMagazine Littéraire

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