quarta-feira, 29 de fevereiro de 2012

Amen, Rossini

Rossini nasceu a 29 de Fevereiro de 1792 em Pesaro, Itália. Compôs uma enorme obra musical repleta de grandes  óperas que se tornaram imortais.
Em honra de tantas horas de intensa fruição musical, retoma-se o registo  de  ''Amen'' da obra "Stabat Mater", composta por Rossini entre 1832 e 1839,  numa excelente  interpretação do Coro e Orquestra da  Accademia Nacionale di Santa Cecilia dirigidos pelo Maestro Myung-Whun Chung.

terça-feira, 28 de fevereiro de 2012

Camus notre contemporain absolu

« Eu peço uma única coisa e peço-a humildemente, embora saiba que ela é exorbitante: ser lido com atenção Albert Camus


A obra de Albert Camus tem essencialmente uma dimensão humana. O aspecto mais singular centra-se na espiritualidade, na reflexão filosófica e na revisão constante entre a dinâmica temporal e a observação e compreensão da interioridade humana. Em " O Mito de Sísifo" Camus rotula o absurdo como o problema da humanidade : "Só há um problema filosófico verdadeiramente sério é o suicídio. Julgar se a vida merece ou não ser vivida, é responder a uma questão fundamental da filosofia. O resto, se o mundo tem três dimensões, se o espírito tem nove ou doze categorias vem depois. São apenas jogos; primeiro é necessário responder e ainda um mundo que se pode explicar, mesmo com más razões é um mundo familiar. Mas, pelo contrário, num universo subitamente privado de ilusões e de certezas, o homem sente-se um estrangeiro". Entretanto, é na procura de sentido para a sua existência que se encontra a alternativa que Camus propõe para se atingir a felicidade e a coerência: o homem tem de ser um homem social, construir-se com o outro, ser cúmplice de um bem partilhado.
"Continuo a pensar que este mundo não tem qualquer sentido superior. Mas sei que nele, se alguma coisa tem sentido é o homem (…) este mundo possui pelo menos a verdade do homem (…) é ele que fará com que seja salva, se quisermos, a ideia que fazemos da vida" . in "Cartas a Um Amigo Alemão"

Em 4 de Janeiro de 2012 , o filósofo Michel Onfray publicou, em França, a biografia de Albert Camus, "L’Ordre libertaire, la vie philosophique d’Albert Camus", Éditions Flammarion, uma biografia que fora longamente desejada.
Muito se escreveu sobre esta obra, nas revistas literárias e nos jornais da especialidade. Da leitura efectuada, deparámo-nos com vários artigos eivados de muito interesse, mas tendo em conta a especificidade deste espaço, optámos por transcrever apenas dois. O primeiro é de Joseph Macé-Scaron, em " Le Magazine Littéraire" de 5/01/2012 e o outro de François Busnel em "Lire, L'Express" de 18/01/2012.
Camus est plus que Camus ; et c’est pour cette raison sans doute qu’il est, aujourd’hui, encore injustement attaqué, moqué, vilipendé,discuté.

Il est fascinant de voir le nombre de nains qui le prennent de haut. Et curieux de constater que les controverses qui ont marqué ses relations avec les importants de son temps ne sont toujours pas éteintes. Les enseignements des philosophes sont comme des soleils d’hiver ou les conseils des anciens : ils éclairent mais ne réchauffent pas. Albert Camus, lui, rayonne. Et c’est cette lumière qui a attiré l’attention de Michel Onfray, qui y voit cette clarté du grand midi. L’essai qu’il consacre à l’auteur de "L’Étranger " s’ouvre, en effet, non sans raison, par l’apport de la pensée de Nietzsche à l’oeuvre de Camus. « L’un et l’autre communient dans le soleil, la lumière, la clarté méditerranéenne contre la lourdeur germanique, européenne, écrit Onfray. Le refus du socialisme despotique est refus du despotisme, pas du socialisme. »
L’oeuvre de Camus contient des trésors philosophiques, mais aussi des pépites politiques, des paillettes d’or, souligne Michel Onfray. Leur éclat est celui des idées libertaires que l’auteur rassemble dans ce bouquet : un anticolonialisme viscéral, vécu et non cérébral ; un sens aigu de la justice, là aussi éloigné de tout présupposé idéologique ; un souci de ne jamais séparer la pensée de l’action ; un désir d’« anarchie positive » qui viendrait contester le désordre établi. L’ordre. Mais quel ordre ? Celui d’Antigone n’est pas celui de Créon. La première est une anarchiste dans une cité gouvernée par le second. Dans "Qu’est-ce que la propriété ?" Proudhon écrit : « L’anarchie, c’est l’ordre moins le pouvoir. » L’ordre libéré de toute autorité comme la plus haute expression de l’ordre. Celui-ci a-t-il jamais existé ? Oui, nous dit Camus, au moment de la révolution libertaire espagnole. « De 1933 à 1936, nous dit Onfray, elle a obtenu ce qu’en plus d’un demi-siècle la révolution russe n’a pas conquis. »
Le livre d’Onfray est provocant et salutaire. Provocant parce que, fidèle à son habitude et à l’enseignement de Nietzsche, l’auteur donne du marteau contre les idoles.
C’est sans doute pour cette raison que son Camus est aussi un anti- Sartre. Des lecteurs s’agaceront sûrement de voir Sartre dépeint comme un Maurras de gauche en raison du magistère intellectuel qu’il voulut imposer à son époque. (Au passage, certains de ses défenseurs, quand ils le créditent d’avoir empêché une génération révoltée de basculer dans le terrorisme, se rendent-ils compte qu’ils mettent le pas dans ceux des disciples de Maurras, qui remerciaient le maître de l’Action française d’avoir contribué à écarter la tentation fasciste ?) Salutaire parce que cet essai montre à chaque page combien il est assez farce d’avoir pris Camus pour « le grand prêtre de la morale absolue », pour reprendre la formule imbécile de Francis Jeanson. «Fuyons la folie des extrémités qui n’ont d’issue que les abîmes», écrit Saint-Simon. Toute sa vie, Camus s’est employé à fuir cette folie, tout en s’engageant avec passion dans les combats «en temps de catastrophe». Cette expression est le titre de l’avant-dernier chapitre du livre de Michel Onfray. En lui-même, il montre pourquoi Albert Camus est notre contemporain absolu. Qui peut nier sérieusement que nous soyons, en effet, revenus «en temps de catastrophe» ?
Par Joseph Macé-Scaron, " Le Magazine Littéraire" publié le 5/01/2012
François Busnel a lu L'Ordre libertaire, de Michel Onfray
A travers une enquête détaillée, Michel Onfray réhabilite la pensée philosophique d'Albert Camus.
Quand il n'y a pas d'argument, la calomnie devient un argument. Albert Camus fut sans doute l'écrivain le plus calomnié de l'après-guerre. Par qui ? Sartre et les sartriens. Pourquoi ? Parce que ce romancier génial était aussi un philosophe clair, refusant le jargon autant que les aveuglements. Camus philosophe ? Oui, bien sûr. Et l'un des plus utiles "par temps de catastrophe", précise Michel Onfray dans un livre passionnant qui détaille la pensée de Camus et décortique la légende noire tissée par ceux que gênait la cohérence de sa vie philosophique. Car tout est là : Albert Camus s'appliqua à vivre une vie conforme aux options existentielles qui la sous-tendait.
Michel Onfray reprend les textes, les biographies, mais aussi les écrits de ses adversaires. Patiemment, il détruit la vision simpliste, haineuse et revancharde d'un Camus "philosophe pour classes terminales". Mais aussi celle d'un Camus défenseur des colons d'Algérie, "penseur des petits Blancs", forgée à la suite de son discours de réception du prix Nobel ( à l'âge de 44 ans). Onfray montre, en des pages magnifiques et particulièrement actuelles, que Camus fut avant tout un hédoniste, un homme de gauche, un libertaire, un anticolonialiste que révulsaient les totalitarismes - tous les totalitarismes. Pareille réhabilitation ne peut se faire sans casse : Sartre en prend pour son grade mais tous les reproches que lui adresse Onfray sont historiquement et philosophiquement fondés. Reste l'homme, fidèle aux paroles d'un père qu'il n'a jamais connu ("Un homme, ça s'empêche"), fidèle à une mère qui ne savait pas lire et faisait des ménages dans les quartiers pauvres d'Alger, fidèle à ses idéaux au point de s'engager dans la Résistance alors que son pays ne veut pas de lui et de sa tuberculose, fidèle à sa cohérence et quittant le Parti communiste après un bref compagnonnage, fidèle à sa Méditerranée et fuyant la "mafia parisienne", qui le mordra jusqu'à sa disparition et au-delà...
Ce livre est aussi un autoportrait de l'auteur : fils de pauvres, découvrant dans sa chair l'abîme ouvert par la perspective d'une mort qui arrivera très jeune, pratique d'un paganisme hédoniste et d'une philosophie populaire... En refermant cette enquête stimulante et iconoclaste, on se pose cette question (moins potache qu'il n'y paraît) : mais qu'est-ce qu'Onfray sans Camus ? Par François Busnel (Lire , L'Express), publié le 18/01/2012 à 08:00

segunda-feira, 27 de fevereiro de 2012

Destino

Quem disse à estrela o caminho
Que ela há-de seguir no céu?
A fabricar o seu ninho
Como é que a ave aprendeu?

Quem diz à planta – “Floresce!” -
E ao mudo verme que tece
Sua mortalha de seda
Os fios quem lhos enreda?


Ensinou alguém à abelha
Que no prado anda a zumbir
Se à flor branca ou à vermelha
O seu mel há-de ir pedir?

Que eras tu meu ser, querida,
Teus olhos a minha vida,
Teu amor todo o meu bem…
Ai! não mo disse ninguém.


Como a abelha corre ao prado,
Como no céu gira a estrela,
Como a todo o ente o seu fado
Por instinto se revela,
Eu no teu seio divino
Vim cumprir o meu destino…
Vim, que em ti só sei viver,
Só por ti posso morrer.

Almeida Garrett, in " Folhas Caídas", Porto Editora

domingo, 26 de fevereiro de 2012

Ao Domingo Há Música


"Dei a volta ao mundo, dei a volta à vida...
Só achei enganos, decepções, pesar...
Oh! a ingénua alma tão desiludida!
Minha velha ama, com a voz dorida,
Canta-me cantigas de me adormentar!..."
                                 Guerra Junqueiro

A obra de Liszt tem sido interpretada por grandes pianistas. O encanto e o sonho que sempre provoca, convida a uma constante audição.
Hoje, é o talentoso Lang Lang que numa grande  interpretação  ao piano do  Concerto  Nº. 1  acompanhado pela BBC Symphony Orchestra dirigida pelo maestro Edward Gardner , no Royal Albert Hall, se predispõe a adormentar.

 

sábado, 25 de fevereiro de 2012

Canção



Dizem que esta cidade tem dez milhões de almas:
Umas vivem em mansões, outras em tugúrios;
Não há contudo lugar para nós, meu amor, não há contudo lugar para nós.

- Outrora tivemos uma pátria e pensávamos que isso era justo.
Olha o mapa, e ali a encontrarás.
Não mais podemos lá voltar, meu amor, não mais podemos lá voltar.

- O cônsul deu um murro na mesa e disse:
«Se não têm passaporte, estão oficialmente mortos.»
Mas nós ainda estamos vivos, meu amor, mas nós ainda estamos vivos.

- Aí em baixo, no adro da igreja, ergue-se um velho teixo:
Em cada primavera floresce de novo;
Velhos passaportes não podem fazê-lo, meu amor, velhos passaportes não podem fazê-lo.

- Fui a uma repartição; ofereceram-me uma cadeira;
Disseram-me polidamente para voltar no próximo ano;
Mas onde iremos hoje, meu amor, mas onde iremos hoje?

- Fomos a um comício público; o orador levantou-se e disse:
«Se os deixarmos aqui ficar, hão-de roubar-nos o pão de cada dia»:
Estava a falar de ti e de mim, meu amor, estava a falar de ti e de mim.

- Ouvimos um clamor que nem trovão retumbando no céu;
Era Hitler berrando através da Europa: «Eles têm de morrer!»
Oh, nós estávamos no seu pensamento, meu amor, nós estávamos no seu pensamento.

- Vimos um cachorro, de jaqueta apertada com um alfinete;
Vimos uma porta aberta e um gato a entrar;
Mas não eram judeus alemães, meu amor, não eram judeus alemães.

- Descemos ao porto e parámos no cais;
Vimos os peixes nadando como se fossem livres;
Apenas a dez pés de distância, meu amor, apenas a dez pés de distância.

- Passeámos por um bosque, havia pássaros nas árvores;
Não tinham políticos e cantavam despreocupados;
Não eram de raça humana, meu amor, não eram de raça humana.

- Sonhámos com um edifício de mil andares,
Com mil portas e com mil janelas;
Nenhuma delas era nossa, meu amor, nenhuma delas era nossa.

- Corremos à estação para apanhar o expresso;
Pedimos dois bilhetes para a Felicidade;
Mas todas as carruagens estavam cheias, meu amor, mas todas as carruagens estavam cheias.

- Quedámo-nos numa grande planura com a neve a cair;
Dez mil soldados marchavam para cá e para lá,
À tua e à minha procura, meu amor, à tua e à minha procura.

- W. H. Auden, in “Ten Songs”, tradução de David Mourão-Ferreira

Prémio literário Casino da Póvoa para Rubem Fonseca


No dia em que conquistou o prémio literário Casino da Póvoa/ Correntes d'Escrita pela sua obra "Bufo e Spallanzani" e a medalha de mérito cultural, que recebeu das mãos de um dos seus mais fervorosos admiradores e um dos responsáveis pela divulgação da sua obra em Portugal, o secretário de Estado da Cultura, Francisco José Viegas, o escritor brasileiro conquistou também o público deste Correntes d"Escritas que decorre pelo décimo terceiro ano na Póvoa de Varzim.
A entrega da medalha aconteceu no auditório municipal da Póvoa, onde uma sala a rebentar pelas costuras aguardava para ouvir Rubem Fonseca.
Foi com um grande sorriso emocionado que o escritor declarou: "Estou muito, muito feliz de estar aqui em Portugal. Eu que sou filho e neto de portugueses, nasci no Brasil mas o meu sangue é português. Agradeço, por isso, ter recebido esta medalha mais do que merecida." A frase provocatória arrancou gargalhadas e aplausos de uma plateia já rendida.
Rubem Fonseca, 86 anos, escritor brasileiro também conhecido pela sua aversão a dar entrevistas, aparecer nos media ou participar em eventos literários mostrou ontem que afinal sabe, como poucos, estar sob as luzes da ribalta sendo, ao mesmo tempo humilde, irreverente e arrebatador. O tema sobre o qual lhe pediram para falar era "A escrita é um risco total", a frase pertence a Eduardo Lourenço que, tal como Hélia Correia, Ana Paula Tavares e Almeida Faria dividia com Fonseca a primeira mesa-redonda deste festival literário. E o escritor brasileiro assumiu todos os riscos: levantou-se da mesa e, de microfone na mão, foi andando pelo palco para explicar porque é que a escrita "é uma forma socialmente aceite de loucura" e porque é que todos escritores "incluindo Eduardo Lourenço" não passam de "loucos alfabetizados".O vencedor do prémio Camões em 2003 já tinha recebido vários convites para estar presente no evento, ao longo dos anos, mas hesitou, por ser avesso a aparições públicas. No ano passado esteve quase a vir a Portugal, mas problemas de saúde impediram-no à última hora.
Apenas este ano visitou finalmente a Póvoa de Varzim, para gáudio da plateia do Casino da Póvoa, à qual Rubem Fonseca confessou o seu amor pela língua portuguesa, pela poesia e por Portugal. "Amo a língua portuguesa, lindíssima, que vai durar pela eternidade. (... Estou) encantado com esta cidade e com as pessoas daqui", disse.
E foi com Luís de Camões que Rubem Fonseca encontrou a melhor maneira de encerrar a sua curta declaração de agradecimento, declamando, perante uma plateia emocionada, o soneto "Busca amor novas artes, novo engenho", rematando a sua leitura com um "viva, viva a língua portuguesa".
Na mesma ocasião, foi revelado o vencedor do prémio literário Correntes d'Escritas, no valor de 20 mil euros: Tomás Anjos Barão, sob o pseudónimo de Duplo Arco-Íris, com o trabalho "Vergílio Vagaroso".
Antes, na abertura do certame, o prémio Pessoa 2011, Eduardo Lourenço, reflectiu sobre Portugal, dizendo que é necessário neste momento "uma espécie de luz, qualquer coisa de luminoso".
"Portugal é um velho país, não vai morrer realmente como o Titanic e também espero que a Europa, onde nós entrámos, pensámos que enfim estávamos numa casa rica, uma casa dos outros, que não precisávamos de nos preocupar no futuro, que também não tenha esse destino que se começa a desenhar no horizonte", afirmou Eduardo Lourenço, lembrando que o continente já atravessou momentos piores.
Ainda assim, o pensador português afirmou acreditar que os problemas que a Europa atravessa neste momento se devem "ao facto de as nações europeias terem feito tudo o que podiam para se autodestruir apenas há 50 anos".
Correntes d'Escritas encerra hoje e cerca de meia centena de escritores estão presentes, desde ontem, nesta 13ª edição. Muitos já estiveram em edições anteriores, mas 18 deles rumam a este encontro organizado pela autarquia local pela primeira vez, para debater ou apresentar livros.
Rubem Fonseca, Salgado Maranhão e Bia Corrêa do Lago (Brasil), Care Santos, Rosa Montero, Uberto Stabile (Espanha), Valeria Luiselli (México), Daniel Mordzinski (Argentina), Manuel Rui (Angola) e os portugueses Joao Pedro Messeder, João Bouza da Costa, Eugénio Lisboa, Fernando Pinto Amaral, José Jorge Letria, Valter Hugo Mãe e Onésimo Teotónio de Almeida foram alguns dos convidados para esta iniciativa.Fontes: DN Artes e Expresso

sexta-feira, 24 de fevereiro de 2012

Sobre a Poesia XIII

Sombra
Antes de sermos fomos uma sombra
Depois de termos sido que nos resta
É de longe que a vida nos aponta
É de perto que a morte nos aperta
David Mourão–Ferreira, in “Os Ramos Os Remos”
David Mourão-Ferreira ( 1927- 1996) poeta , novelista, crítico literário, ensaísta, professor universitário, dramaturgo, cronista é um nome superior, um mestre da Literatura Portuguesa. Traduzido em diversas línguas, a sua imensa obra literária é conhecida universalmente, colocando-o entre os grandes escritores da Literatura Universal. Criador magnânimo de uma escrita marcada por um forte rigor expressivo, ora a desvenda em abundante riqueza narrativa, ora a faz explodir em profuso fulgor e fascínio poéticos fazendo da sua obra uma perene singularidade literária. “ Mas é na poesia que o seu talento se desenvolve com incomparável mestria composicional ("A Secreta Viagem", 1950), aliando a experiência do sentimento (do tempo, do amor, da escrita, da cidade, da paisagem) ao virtuosismo da sua expressão poética, em obras como "Os Ramos os Remos", 1985, ou "Música de Cama", 1994. Pode dizer-se que a vida de David Mourão-Ferreira se estruturou quase inteiramente em torno de uma intimação literária bem cedo pressentida e revelada”
Nasceu há 85 anos. E quem teve, como eu, a possibilidade de o ter como Professor na disciplina de Teoria da Literatura, na Faculdade de Letras de Lisboa pertence, sem qualquer hesitação, ao círculo dos privilegiados. Foi um tempo de encantamento literário, de descoberta e de aprendizagem. A elegância verbal , a destreza vocabular e o conhecimento profundo das matérias abordadas marcavam eloquentemente cada aula. Era o poeta, o democrata, o professor gentil e exigente que transformava uma simples sala de Faculdade numa luminosa sala de aula, naqueles tempos escuros da Ditadura.
A XIII edição de "Sobre a Poesia " é preenchida com excertos da excelente Entrevista que David Mourão- Ferreira concedeu a Graziana Somai ,em Março-Julho de 1993.
« -Onde nasceu?
- Nasci em Lisboa , no extremo ocidental do bairro da Lapa, ao pé da Estrela, mas mais junto do rio. Da casa onde nasci e onde vivi até aos quinze anos, via-se o rio até à barra. Nasci em 24 de Fevereiro de 1927.
(…)
- A poesia representa para si uma via de acesso privilegiada ao seu íntimo mais profundo?
- Sim, sim, não é um exercício. É também a mesma coisa que a Natália Ginzburg diz do sexo: pode ser um jogo, pode ser um acontecimento: “un gioco o un evento”. Às vezes , pode parecer um jogo, eu gosto muito dos jogos verbais, mas são jogos em que vai sempre implícito um conteúdo, nunca é o jogo pelo jogo, é o jogo como meio de exprimir o acontecimento.
- A poesia é um meio para escapar à contingência quotidiana e atingir a essência da vida ou é também um meio para enfrentar melhor a vida?
- As duas coisas. É uma fuga ao contingente, pela esperança ou pela tentativa de criar, através de um objecto verbal, qualquer coisa que possa ser menos efémera; na poesia há sempre , como dizia Éluard , a expressão do “ dur désir de durer” – o duro desejo de durar. Mas evidentemente que as duas coisas não parecem ser antagónicas, para mim não são antagónicas, não é isto ou aquilo, não é um dilema. É as duas coisas, porque justamente quando julgo libertar-me um tanto das contingências – porque todas as poesias nascem de circunstâncias, mas ultrapassam-nas -, também isso me eslarece em relação a mim próprio. Como todas as pessoas que escrevem, acho que a mim tem-me acontecido muitas vezes conhecer-me através daquilo que escrevo; por isso, também é uma catarse, ou também é uma terapia. Ajuda-me a enfrentar melhor a vida , dentro do meu modesto plano vital.
- Falou de jogos verbais. Os seus poemas são fruto de uma longa elaboração temática e semântica?
- Não são, não são. Se fossem, eu era capaz de escrever, não digo todos os dias – há poetas que escrevem poesia todos os dias - , mas todas as semanas ou todos os meses; eu cheguei a estar meses e meses e até mais de um ano sem escrever uma única poesia. Tem de haver uma coisinha qualquer, um interruptor, e então, nessa altura, quando me sinto em estado de escrever poesia , essas coisas que parecem jogos fazem parte integrante desse estado poético porque…
- Nascem espontaneamente?
- Excepto raríssimos caso, uma poesia sai escrita e enquanto é escrita eu acho que há de facto um labor que é simultaneamente emocional e intelectual; depois, posso fazer uma pequena emenda, mais tarde, um acerto, porque a poesia queria ficar assim e não estava ainda como queria ficar, mas não tenho uma escrita lenta em poesia (a da prosa é mais lenta, muito mais lenta). Nem é uma escrita laboriosa para procurar este efeito ou aquele, porque os efeitos vêm plasmados no conteúdo, se assim me posso exprimir.
- A língua portuguesa permite-lhe exprimir-se como deseja?
- Permite; não tenho razões de queixa da língua portuguesa. O meu grande mestre, mestre na Faculdade e mestre em termos literários e em termos afectivos, Vitorino Nemésio, uma figura absolutamente extraordinária que conhecia a língua portuguesa como eu nunca conhecerei ( só encontrei mais duas pessoas assim: o Aquilino Ribeiro e o Tomaz de Figueiredo – este é praticamente ignorado , e é injusto), disse-me uma vez: “ Nunca apanhei a língua portuguesa em falta.” Isto a propósito duma tradução que tinha feito. Por mais difícil que seja aparentemente ou à primeira vista dar em português qualquer coisa que estava dada numa outra língua, consegue-se sempre; eu acho que isto acontece com todas as línguas, no fim de contas. O problema da proliferação ou da pluriexistência de línguas no mundo é um fenómeno muito estranho e foi objecto dum ensaio notabilíssimo do George Steiner chamado “After Babel” . Claro que o que eu disse só pode ser verdade dentro duma determinada família de línguas. Na família românica , eu creio que é verdade: o que se diz numa pode dizer-se noutra, sem ser uma tradução literal, que é quase sempre empobrecedora, redutora. Mas se formos comparar com outros sistemas linguísticos, talvez seja um pouco diferente. Há muitas línguas no mundo: hoje sabe-se que existem perto de cinco mil! Há muitas que não têm , por exemplo, o futuro, o que corresponde a uma mentalidade de determinadas comunidades que não podem exprimir o que virá. É claro que traduzir para uma dessas línguas qualquer texto duma língua românica ou mesmo duma língua germânica ou duma língua eslava deve ser particularmente difícil. Por outro lado , nós, que temos o futuro, não temos , por exemplo, o aoristo, que os gregos tinham; temos o singular e o plural, não temos o dual ou só o temos em raros casos como em “ ambos”…
- E o infinito pessoal que há em Portugal?
- Sim, é verdade , o infinito pessoal há só em português, mas pode ser perfeitamente traduzido em italiano ou em francês pelo infinito impessoal. E também não foi por acaso que chamei a um livro meu de poesia “Infinito Pessoal”. É realmente uma singularidade em que se reúne uma possibilidade infindável com uma subjectividade extrema, com uma grande pessoalidade.
- A um leitor que se aproxime pela primeira vez da sua poesia , como é que o aconselharia a lê-la, com que espírito?
- Com espírito de abertura, que é também aquele espírito com que eu leio a poesia dos outros. Ou por outras palavras, num espírito de, tanto quanto possível, absoluta receptividade. É preciso deixar que os poemas encontrem eco no espírito de quem os lê para aí se completarem, porque um texto poético ou mesmo narrativo, não está completo quando sai das mãos do seu autor: é o leitor que o completa.(…)»In “Entrevista de David Mourão- Ferreira conduzida por Graziana Somai em Março-Julho de 1993”,publicada em "Infinito Pessoal", edição especial da revista Colóquio totalmente dedicada a David Mourão-Ferreira.
XXV

Quantos em ti lagos e rios
Quantos em ti os oceanos

Água vermelha que aos ouvidos
traz o aviso
de nenhuns campos

É bom sondarmos os abismos
que nunca vão cicatrizando

E ao som da água pressentirmos
de onde provimos
aonde vamos
David Mourão Ferreira, in “O Corpo Iluminado”1987,Obra Poética 1948-1988, 4.ª Edição, Editorial Presença

quinta-feira, 23 de fevereiro de 2012

Recordar José Afonso


«A reedição de 11 discos de José Afonso e espectáculos musicais em várias cidades portuguesas e no estrangeiro contam-se entre as iniciativas a realizar, hoje, para assinalar os 25 anos da morte do cantor.
Lisboa, Grândola, Barreiro, Coimbra, Açores, Barcelona e Newark são alguns dos locais onde os 25 anos da morte de José Afonso são lembrados hoje,para manter «vivo o espírito do Zeca e a lição de dignidade» que transmitiu a todos, como disse à agência Lusa Francisco Fanhais, companheiro de cantigas e de estrada de José Afonso, no período antes do 25 de Abril de 1974 e actualmente dirigente da Associação José Afonso.
Considerado durante muito tempo um músico de intervenção, José Afonso é, para Francisco Fanhais e para o jornalista Viriato Teles, «muito mais do que um cantor ou um músico de intervenção».
Essa designação serve mesmo, para Francisco Fanhais, «para menosprezar toda a parte poética e musical que José Afonso revelou e é um álibi muito bom para que os divulgadores de música o possam banir com toda a tranquilidade».
«Cada uma das canções de José Afonso faz parte de um conjunto de grande valor musical e poético que, penso, está ainda por descobrir», disse Francisco Fanhais.
Também o jornalista Viriato Teles, autor do livro "As voltas de um andarilho – Fragmentos da vida e obra de José Afonso", considera que José Afonso «está ao nível de um dos grandes criadores musicais do mundo».
«Ao contrário do que habitualmente fazemos, que é compararmos os portugueses com artistas estrangeiros, eu acho que o Pete Seeger é o Zeca Afonso norte-americano», disse o jornalista, sublinhando que José Afonso «está ao nível de um Bob Dylan, John Lennon, Léo Ferré ou mesmo de um Jacques Brel».
Considerar a obra de José Afonso apenas do ponto de vista da cantiga de intervenção «é do mais redutor que existe, até porque mesmo nesse campo ele esteve sempre à frente do tempo dele», disse Viriato Teles à Lusa, acrescentando que a obra musical de José Afonso era «tão complexa do ponto de vista poético como musical».
in "AJA", 22 de Fevereiro de 2012

Canção da Paciência
Muitos sóis e luas irão nascer
Mais ondas na praia rebentar
Já não tem sentido ter ou não ter
Vivo com o meu ódio a mendigar

Tenho muitos anos para sofrer
Mais do que uma vida para andar
Bebo o fel amargo até morrer
Já não tenho pena sei esperar

A cobiça é fraca melhor dizer
A vida não presta para sonhar
Minha luz dos olhos que eu vi nascer
Num dia tão breve a clarear

As águas do rio são de correr
Cada vez mais perto sem parar
Sou como o morcego vejo sem ver
Sou como o sossego sei esperar

Muitos sóis e luas irão nascer
Mais ondas na praia rebentar
Já não tem sentido ter ou não ter
Vivo com o meu ódio a mendigar

Tenho muitos anos para sofrer
Mais do que uma vida para andar
Bebo o fel amargo até morrer
Já não tenho pena sei esperar

Letra e Música: José Afonso
Álbum: "Como Se Fora Seu Filho",1983

quarta-feira, 22 de fevereiro de 2012

Nunca te olharei por dentro

"(…) enfim o peito me deu sinal, gemeu profundamente o coração, vou ver Blimunda, vou vê-la, ai, ali está, Blimunda, Blimunda, Blimunda, filha minha, e já me viu, e não pode falar, tem de fingir que me não conhece ou me despreza, mãe feiticeira e marrana ainda que apenas um quarto, já me viu, e ao lado dela está o padre Bartolomeu Lourenço, não fales, Blimunda, olha só, olha com esses teus olhos que tudo são capazes de ver, e aquele homem quem será, tão alto, que está perto de Blimunda e não sabe, ai não sabe não, quem é ele, donde vem, que vai ser deles, poder meu, pelas roupas soldado, pelo rosto castigado, pelo pulso cortado, adeus Blimunda que não te verei mais, e Blimunda disse ao padre, Ali vai minha mãe, e depois, voltando-se para o homem alto que lhe estava perto, perguntou, Que nome é o seu, e o homem disse, naturalmente, assim reconhecendo o direito de esta mulher lhe fazer perguntas, Baltasar Mateus, também me chamam Sete-Sóis.
(…)Frias hão-de ter parecido, a quem perto estivesse, as palavras ditas por Blimunda, Ali vai minha mãe, nenhum suspiro, lágrima nenhuma, nem sequer o rosto compadecido, que ainda assim não faltam estes no meio do povo apesar de tanto ódio, de tanto insulto e escárnio(...). Porém, agora, em sua casa, choram os olhos de Blimunda como duas fontes de água, se tornar a ver sua mãe será no embarque, mas de longe, mais fácil é largar um capitão inglês mulheres de má vida que beijar  uma filha sua mãe condenada, encostar a uma face outra face, a pele macia, a pele frouxa, tão perto, tão distante, onde estamos, quem somos, e o padre Bartolomeu Lourenço diz, Não somos nada perante os desígnios do Senhor, se ele sabe quem somos, conforma-te Blimunda, deixemos a Deus o campo de Deus, não atravessemos as suas fronteiras, adoremos deste lado de cá, e façamos o nosso campo, o campo dos homens, que estando feito há-de querer Deus visitar-nos, e então, sim, será o mundo criado. Baltasar Mateus, o Sete-Sóis, está calado, apenas olha fixamente Blimunda, e de cada vez que ela o olha a ele sente um aperto na boca do estômago, porque olhos como estes nunca se viram, claros de cinzento, ou verde, ou azul, que com a luz de fora variam ou o pensamento de dentro, e às vezes tornam-se negros nocturnos ou brancos brilhantes como lascado carvão de pedra. Veio a esta casa não porque lhe dissessem que viesse, mas Blimunda perguntara-lhe que nome tinha e ele respondera, não era necessária melhor razão. Terminado o auto-de-fé, varridos os restos, Blimunda retirou-se, o padre foi com ela, e quando Blimunda chegou a casa deixou a porta aberta para que Baltasar entrasse. Ele entrou e sentou-se, o padre fechou a porta e acendeu uma candeia à última luz duma frincha, vermelha luz do poente que chega a este alto quando já a parte baixa da cidade escurece, ouvem-se gritar soldados nas muralhas do castelo, fosse a ocasião outra, havia Sete-Sóis de lembrar-se da guerra, mas agora só tem olhos para os olhos de Blimunda, ou para o corpo dela, que é alto e delgado como a inglesa que acordado sonhou no preciso dia em que desembarcou em Lisboa.
Blimunda levantou-se do mocho, acendeu o lume na lareira, pôs sobre a trempe uma panela de sopas, e quando ela ferveu deitou uma parte para duas tigelas largas que serviu aos dois homens, fez tudo isto sem falar, não tornara a abrir a boca depois que perguntou, há quantas horas, Que nome é o seu, e apesar de o padre ter acabado primeiro de comer, esperou que Baltasar terminasse para se servir da colher dele, era como se calada estivesse respondendo a outra pergunta, Aceitas para a tua boca a colher de que se serviu a boca deste homem, fazendo seu o que era teu, agora tornando a ser teu o que foi dele, e tantas vezes que se perca o sentido do teu e do meu, e como Blimunda já tinha dito que sim antes de perguntada, Então declaro-vos casados. O padre Bartolomeu Lourenço esperou que Blimunda acabasse de comer da panela as sopas que sobejavam, deitou-lhe a bênção, com ela cobrindo a pessoa, a comida e a colher, o regaço, o lume na lareira, a candeia, a esteira no chão, o punho cortado de Baltasar. Depois saiu.
Por uma hora ficaram os dois sentados, sem falar. Apenas uma vez Baltasar se levantou para pôr alguma lenha na fogueira que esmorecia, e uma vez Blimunda espevitou o morrão da candeia que estava comendo a luz, e então, sendo tanta a claridade, pôde Sete-Sóis dizer, Por que foi que perguntaste o meu nome, e Blimunda respondeu, Porque minha mãe o quis saber E queria que eu o soubesse, Como sabes, se com ela não pudeste falar, Sei que sei, não sei como sei, não faças perguntas a que não posso responder, faz como fizeste, vieste e não perguntaste porquê, E agora, Se não tens onde viver melhor, fica aqui, Hei-de ir para Mafra, tenho lá família, Mulher, Pais e uma irmã, Fica, enquanto não fores, será sempre tempo de partires, Por que queres tu que eu fique, Porque é preciso, Não é razão que me convença, Se não quiseres ficar, vai-te embora, não te posso obrigar, Não tenho forças que me levem daqui, deitaste-me um encanto, Não deitei tal, não disse uma palavra, não te toquei, Olhaste-me por dentro, Juro que nunca te olharei por dentro, Juras que não o farás e já o fizeste, Não sabes de que estás a falar, não te olhei por dentro, Se eu ficar, onde durmo, Comigo.
Deitaram-se. Blimunda era virgem. Que idade tens, perguntou Baltasar, e Blimunda respondeu, Dezanove anos, mas já então se tornara muito mais velha.(...)Estavam ambos nus. Numa rua perto ouviram vozes de desafio, bater de espadas, correrias. Depois o silêncio.
(...)Quando, de manhã, Baltasar acordou, viu Blimunda deitada ao seu lado, a comer pão, de olhos fechados. Só os abriu, cinzentos àquela hora, depois de ter acabado de comer, E disse, Nunca te olharei por dentro."
José Saramago, in "Memorial do Convento"  Editorial Caminho, Lisboa,1982

terça-feira, 21 de fevereiro de 2012

Nevoeiro

Nem rei nem lei, nem paz nem guerra,
Define com perfil e ser
Este fulgor baço da terra
Que é Portugal a entristecer –
Brilho sem luz e sem arder,
Como o que o fogo-fátuo encerra.

Ninguém sabe que coisa quer.
Ninguém conhece que alma tem,
Nem o que é mal nem o que é bem.
(Que ânsia distante perto chora?)
Tudo é incerto e derradeiro.
Tudo é disperso, nada é inteiro.
Ó Portugal, hoje és nevoeiro...

É a Hora!

               Valete, Frates.

Fernando Pessoa, in “ Mensagem”, Colecção Poesia, Edições Ática

segunda-feira, 20 de fevereiro de 2012

Wislawa Szymborska, poeta singular

"De poesia —
mas o que é a poesia?
Algumas respostas vagas
já foram dadas,
mas eu não sei e não sei, e a isto me agarro
como a um corrimão providencial."

Wislawa Szymborska,in “ Alguns gostam de Poesia

Wislawa Szymborska, poeta polaca, morreu  em Carcóvia no dia   1 de Fevereiro, com  88 anos. Com uma vasta obra poética, manteve sempre  uma escrita original, peculiar , fora dos cânones das escolas literárias. Foi galardoada com o Prémio Nobel , em 1996, e no discurso que proferiu acabou por resumir o seu pensamento, o papel do poeta: " A inspiração, qualquer que seja a sua verdadeira natureza, nasce de um eterno " não sei". Um poeta , se é um verdadeiro poeta , deve também repetir para ele próprio: "eu não sei". Em cada novo poema , tenta  responder, mas após cada ponto final, uma nova dúvida o invade; a convicção de que se trata uma vez mais de uma resposta provisória e absolutamente insuficiente. Então, recomeça, sempre, sempre."
Wislawa Szymborska  ao observar o mundo mergulha até às raizes para, em seguida, sair  e voar. E é nesse olhar lançado à distância, o olhar da altura , aquele que sobrevoa,  onde reside o objecto de  sedução da sua poesia, aquilo que encanta os seus  leitores. Surpreender-se com tudo, era o único dever a que se impunha esta grande poeta, referência maior da Literatura polaca. Revisitá-la com frequência é também nosso dever já que nela e com ela   nos é permitido  olhar o mundo com os olhos da infância.
Em 1 de Dezembro de 1999 a revista francesa " Lire" publicou uma entrevista feita a Wislawa Szymborska da qual se transcreve um excerto referente a uma questão que possibilta aferir  a acuidade e a profundidade do pensamento da poeta:

Comment imaginez-vous le prochain siècle?

J'espère qu'au siècle prochain, ce poème ne sera plus d'actualité:
La haine
Voyez combien elle reste efficace,
Combien elle se porte bien
En notre siècle, la haine.
Avec quel naturel elle prend les plus hauts obstacles.
Combien il lui est facile: sauter, saisir. [...]
Pouah! les autres sentiments
chétifs et avachis.
Depuis quand la fraternité
attire-t-elle les foules?
A-t-on vu la miséricorde
prendre les autres de vitesse?
Le scrupule soulève combien de prosélytes?
Elle seule sait soulever, on ne la lui fait pas. [...]
On la dit aveugle. Elle?
Avec ses yeux de sniper?
Intrépide,
elle regarde l'avenir en face.
Elle seule.
( Fonte: Revista "Lire")

domingo, 19 de fevereiro de 2012

Ao Domingo Há Música

" E peço ao tempo e ao mundo / Que me seja permitido/ Viver um breve segundo / Que tu já tenhas vivido/ Mas se o tempo é infinito / Quando o dia chega ao fim / Fecho os olhos e repito /  A noite gosta de mim"
A música engrandece e toca-nos sempre quando o engenho melódico a enforma. Em  Portugal, o tempo   convoca-nos a reconhecer que um novo painel de grandes vozes e de  qualificados músicos   se afirma em diversos géneros musicais, guindando esta arte ao patamar  da excelência.
Em " A noite gosta de mim" do álbum "Em Cantado" de Rão Kiao com letra de Tiago Torres da Silva, a surpreendente  voz de Carminho e o  talento de Rão Kiao atestam   quão verdadeira  é esta realidade. 

sábado, 18 de fevereiro de 2012

A Actualidade em Cartoon

The Daily Cartoon, The Independent, Fev. 2012


The Daily Cartoon, The Independent, Fev. 2012

Ranson, Le Parisien ,Fev. 2012

The Independent, 2012

Ranson, Le Parisien ,Fev. 2012

Elias o sem abrigo, de R. Reimão e Aníbal F,
JN Fev.2012
Elias o sem abrigo, de R. Reimão e Aníbal F,
JN Fev.2012


Emboscavacada estudantil
Rodrigo(Expresso)


sexta-feira, 17 de fevereiro de 2012

Prémio Vergílio Ferreira para José Gil

«José Gil foi o escolhido para a atribuição do Prémio Vergílio Ferreira 2012. Filósofo, ensaísta e professor universitário, José Gil recebe este prémio devido à relevância do seu pensamento, “contributo singular para uma reflexão profunda sobre a identidade do Portugal contemporâneo”. A cerimónia de entrega decorre a 1 de Março, data da morte de Vergílio Ferreira, na Sala dos Actos da Universidade de Évora.
Considerado pelo “Le Nouvel Observateur” como um dos 25 grandes pensadores do Mundo, José Gil é licenciado em Filosofia pela Faculdade de Letras de Paris, na Universidade da Sorbonne. Coordenou o departamento de Psicanálise e Filosofia da Universidade de Paris VIII em 1973. Leccionou Estética e Filosofia contemporânea na Faculdade de Ciências Sociais e Humanas da Universidade Nova de Lisboa, bem como no Colégio Internacional de Filosofia de Paris e na Universidade de São Paulo.
Em 2004 publicou “Portugal, Hoje. O Medo de Existir”, a sua primeira obra escrita directamente em português. O livro fala do quotidiano de uma forma simples e acessível. Publicou diversas obras sobre temas tão diversos como Salazar, Fernando Pessoa, a Córsega, o corpo ou “O Principezinho”, de Saint-Exupéry.
O nome de José Gil foi reconhecido pelo júri, presidido pelo Prof. José Alberto Machado, da Universidade de Évora e composto pelo director do Departamento de Linguística e Literaturas da UE, Prof. Fernando Gomes, pelo Prof. José Augusto Bernardes, da Universidade de Coimbra, pelo Prof. Mário Avelar, da Universidade Aberta e pelo crítico literário Prof. Antonio Saéz Delgado.
O prémio Vergílio Ferreira foi criado em 1997 com o objectivo de homenagear o escritor que lhe dá o nome, Vergílio Ferreira, e premiar o conjunto da obra de escritores portugueses relevantes no âmbito da narrativa e do ensaio. Atribuído pela primeira vez a Maria Velho da Costa e, em 1998, a Maria Judite de Carvalho que, a título póstumo, recebeu esta homenagem da Universidade de Évora, seguida de:
Mia Couto em 1999
Almeida Faria em 2000
Eduardo Lourenço em 2001
Óscar Lopes em 2002
Vítor Aguiar e Silva em 2003
Agustina Bessa-Luís em 2004
Manuel Gusmão em 2005
Fernando Guimarães em 2006
Vasco Graça Moura em 2007
Mário Cláudio em 2008
Mário de Carvalho em 2009
Luísa Dacosta em 2010
Maria Alzira Seixo em 2011»

Sofia Ascenso, publicado em UELINE, em 16.02.2012

A essência da Europa é o pensamento grego

A identidade europeia é a identidade das diversas culturas, que se reconhecem nos referentes donde a Europa partiu. A nossa referência matricial é a velha Grécia , naturalmente. A essência da Europa é o pensamento grego, e o pensamento grego quer dizer a Filosofia , o pensamento grego quer dizer a Tragédia, a Comédia, o pensamento grego quer dizer a Álgebra, a Matemática. A origem, o núcleo ideal do que nós chamamos Europa está no passado, e de algum modo as revoluções são sempre uma maneira de voltar à origem ou de reescrever a origem.
Um dos filósofos mais importantes do século passado, Heidegger, não fez outra coisa senão pensar que o pensamento mais actual não era o pensamento pós-Kantiano, hegeliano, etc., quer dizer, o filho da modernidade europeia, mas sim o mais arcaico pensamento – que já era ideia de Nietzsche -, o pensamento pré-socrático. A Europa é pré-socrática, é socrática.” Eduardo Lourenço , in “ Pequena meditação europeia”, Edição Babel, 2011

O capítulo grego
Por Baptista-Bastos
“Diz uma grega, à televisão: "O vandalismo não é correcto, OK, mas quando o desespero nos consome, que fazer?" A frase nada explica. Mas talvez justifique alguma coisa. E as multidões de gregos atormentados não podem ser cândida e confortavelmente catalogados de "anarquistas". O que está a acontecer na Grécia não deve, apenas, ser atribuído ao descaso e à incompetência dos políticos. Embora a Nova Democracia, partido de direita, onde se acoitam muitos daqueles que apoiaram a ditadura dos coronéis, tenha amplas responsabilidades na situação. Aliás, de uma forma ou de outra, a Nova Democracia esteve sempre no poder, e a actuar consoante as derivas, por exemplo, do PASOK.
O caos grego não tem sido bem explicado. E as "ajudas" externas, com taxas de juro humilhantes, têm acentuado a distorção e quebrado os laços sociais. Os laços sociais sempre se opuseram às lógicas do belicismo. Provinham do conflito moral e político com a ditadura; e, se quisermos, da experiência terrível ocasionada pela guerra civil. A sua inserção no quotidiano, na vida de todos os dias, é um elemento essencial da efectividade com que essas tensões se acumularam. A cólera do povo grego manifesta-se de modo unívoco, e é explicável pelas razões históricas das relações de poder.
Há uma ocultação das responsabilidades, que parece criarem uma impotência na rigorosa explicação dos factos. A quem interessa esta babel de confusão e de discórdia, que alastra pela Europa, e de que a Grécia é reflexo dramático? Qual o país que se segue, na continuidade da dissolução de um projecto que se pretendia harmonioso e solidário? Talvez sejam fáceis e claras as explicações, mas a própria natureza desta balbúrdia, meticulosamente organizada, pode conduzir a conjunturas bem mais trágicas: à guerra, por exemplo.
O cerco feito aos gregos, os vexames a que são submetidos em declarações proferidas por ignaros funcionários estrangeiros, provocam a mais funda indignação naqueles que ainda sentem o rebate da consciência. E a reacção daquele povo resulta da humilhação sistemática de que é alvo.
Sinto uma surda revolta quando ouço os medíocres políticos portugueses dizerem: "Mas nós não somos a Grécia!", sem a noção do peso das palavras e com a desfaçatez de quem nada conhece de história. Não; não somos a Grécia, mas pertencemos- -lhe, e a Grécia pertence-nos. Faz parte integrante da nossa condição relacional e da existência cultural e intelectual que nos define. Temos mais ou menos o mesmo número de população, e o percurso das nossas vidas possui traços muito semelhantes. A comparação, depreciativa e sórdida, constantemente feita, assume os contornos de grave insulto.
Na sombra e no silêncio, a conspiração contra a Grécia é um capítulo da insídia que pretende liquidar o sonho europeu. Não o esqueçamos.”
Baptista-Bastos em Artigo de Opinião, publicado no DN, em 15 Fevereiro de 2012